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 Poudlard, une nouvelle ère commence [fanfic]

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MessageSujet: Re: Poudlard, une nouvelle ère commence [fanfic]   Poudlard, une nouvelle ère commence [fanfic] - Page 2 Icon_minitimeSam 19 Juin - 16:48

C'est genial nepht!!!
Vivement la suite
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nephtys
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MessageSujet: Re: Poudlard, une nouvelle ère commence [fanfic]   Poudlard, une nouvelle ère commence [fanfic] - Page 2 Icon_minitimeMar 22 Juin - 16:53

Chapitre 7 : Troublant face à face




La nuit touchait à sa fin. Vladias, toujours sous les traits de Sirius Remus, fixait le ciel avec lassitude depuis la fenêtre de sa chambre. Se faire passer pour un autre, cela lui était vraiment insupportable. Mais faire semblant d'être une personne sympathique, sociale et bout-en-train, c'était une expérience horrible pour lui qui était si discret et renfermé. Il avait hâte que sa mission se termine car plus le temps passait, plus les soupçons pesaient sur lui.
Déjà, même si son histoire semblait avoir convaincu pas mal de monde, à propos du retour de Sirius, Merlin, Morgane et Viviane ne semblaient pas vouloir tomber aussi facilement dans le panneau. Vladias avait soigneusement évité Inu Yasha et Remus Lupin, qui, grâce à leur flair, pouvaient comprendre la supercherie. En effet, il n'avait pas du tout la même odeur que Sirius. En fait, Vladias avait tenté d'éviter un maximum de personne. Au début, ce fut aisé. Il avait prétexté de la fatigue, et s'était isolé dans les appartement personnels de Sirius. Mais il eut quand même du mal à éloigner Yavanna de lui. Ce fut même miraculeux qu'il ai réussit.
Mais le temps passant, il se murmurait des bruits de couloirs à propos de Sirius, comme quoi quelque chose clocherait. C'était pesant, et Vladias ne pouvait pas arrêter ces murmures incessants qui mettaient sa mission en péril.
Il soupira et s'éloigna de la fenêtre en fixant la porte de la chambre avec amertume. Combien de temps pourrait-il tenir sans se faire démasquer ? Un jour ? Deux ? Cinq ? Dix ? Non... cela ne continuerait pas jusque là. Vladias avait mille fois songé à un plan de fuite au cas où quelqu'un de suffisamment intelligent aurait compris et le forcerait à retirer son masque.

Un croassement sinistre derrière lui le fit sursauter, et se retournant, il vit un des corbeaux d'Aléa le fixer gravement. A sa patte, un tout petit papier soigneusement enroulé attendait d'être détaché et lut. Vladias sentit son cœur bondir d'excitation. Ce ne pouvait être qu'un message lui ordonnant d'abandonner son poste car sa mission était terminée. Il défit le papier de la patte, non sans trembler, et se mit à le lire. Un sourire ravi s'afficha et il parvint enfin à se détendre pour la première fois depuis son arrivée à l'école. Il allait partir, sans avoir le besoin d'expliquer son départ. IL ne se grimerait plus en Sirius et ne ferait plus semblant d'être lui.

IL brula le papier et congédia l'oiseau d'un geste de la main. Il mit la cape la plus sombre possible et sortit de la chambre. Il priait pour qu'il n'y ait personne sur son chemin. Et cette nuit, tandis que le matin était proche, un dieu semblait veiller sur lui, car nul dans le château n'était encore éveillé, et les surveillants s'éloigner de lui quand il marchait dans les couloirs. Seuls les tableaux étaient les témoins silencieux de son brusque départ.
Pourtant...
Pourtant, elle était là, sur le seuil de la grande porte du château, fixant le parc silencieux et encore plongé dans l'obscurité de la nuit. Elle avait de magnifiques cheveux bruns ondulés, attachés avec élégance par des barrettes dorées. Les pans de sa robe tourbillonnaient légèrement au gré de la bise nocturne. Elle avait l'air d'un ange, surtout avec ce regard perdu et pensif.
Elle ne le voyait pas, il ne voulait d'ailleurs pas qu'elle le remarque. Il attendrait qu'elle s'en aille d'elle même, prenant son mal en patience. Mais il ne se doutait pas qu'elle avait déjà senti sa présence et qu'elle attendait un geste de lui. Un simple geste qui trahirait sa vraie personnalité.
Lorsque Vladias fit un pas en arrière, elle se retourna et fixa l'angle de mur derrière lequel le jeune homme se tenait caché. Elle soupira et le héla :

- Ne te cache pas, je sais que tu es là.


Vladias tressaillit, mal à l'aise et effrayé à l'idée d'être démasqué si près de sa délivrance. Il n'osa guère bouger, mais s'il ne faisait rien, elle deviendrait soupçonneuse et donnerait l'alerte. Avoir toute l'école à ses trousses était bien la dernière chose que désirait Vladias.
Finalement, il sortit de sa cachette et fixa la femme en contrebas des escaliers. Elle l'observait et le jeune homme ne parvint pas à déceler la moindre expression. Il ne dit rien, ne fit rien de plus que se montrer et la regarder.
Elle, elle avait bien sûr remarqué la cape de voyage, sa tenue plus adaptée à une longue promenade qu'à une garden party. Elle parut déçue, presque même habituée. Vladias leva un sourcil, interloqué par cette attitude.

- Tu pars encore ?


La voix de la femme déchira le cœur du jeune homme. C'était un mélange de supplique et de reproche. Sirius devait souvent s'éloigner d'elle pour qu'elle parle ainsi. Vladias ne s'attendait absolument pas découvrir cette facette de Yavanna. Un femme esseulée et fragile, désespérément dépendante de l'amour de ses proches. Savoir Sirius loin d'elle devait être à chaque fois un déchirement indéfinissable dont son époux en question ne devait point se douter... sinon, il ne partirait pas avec autant d'aisance et en secret.

Vladias hocha positivement la tête, et se mordit les lèvres. C'était un réflexe face au stress. Yavanna se contenta de soupirer de lassitude. IL vit alors ses poings se serrer discrètement, tandis qu'une ombre passa dans ses yeux l'espace d'une seconde. On devinait la colère en elle.

- Pourquoi, cette fois-ci ? Attends... laisse moi deviner un peu. Je sais... Voldemort, encore et toujours.


- Je...

Vladias était prit au dépourvu. Il ne savait pas quoi répondre, il ne s'était pas attendu à se retrouver face à une situation si compliqué. C'était le seul cas de figure qu'il n'avait pas calculé et il eut grand mal à trouver une réponse satisfaisante. Il se ressaisit cependant, et offrit une réponse sûre et qui lui paraissait satisfaisante :

- En effet. J'ai entendu une rumeur concernant Voldemort. Encore une, je le sais, mais cela à l'air grave et je me dois pour notre sécurité à tous d'aller vérifier sa véracité.

Yavanna fronça les sourcils, soupçonneuse et encore sous le coup d'une vive colère. Elle pesa le pour et le contre des propos de Vladias, et ce dernier sentit la panique monter lui. Si elle n'adhérait pas à cette réponse, il pouvait se retrouver dans la situation la plus inconfortable possible. Il tenta toutefois de ne rien montrer de ses craintes à la femme qui lui faisait face.

- Sirius... cette réponse, combien de fois me l'as-tu sortie ? Pour moi, cela ne ressemble qu'à un prétexte pour t'éloigner de moi, et chaque fois, tu t'absente un peu plus longtemps et un peu plus souvent.

Elle passa une main lasse sur son visage malheureux. Elle fermait les yeux, pensive, puis quand elle rouvrit, une farouche détermination se lisait alors dans son regard.

- J'en ai assez. Si au moins tu daignais me mettre dans la confidence, ce serait moins difficile. Mais non ! Tu es empli de secrets... je ne sais rien... je...


Vladias la sentit au bord des larmes. Instinctivement, il tendit une main et amorça un pas pour s'approcher d'elle, afin de la consoler. Mais il se ravisa soudainement, conscient alors de ce qu'il avait faillit faire. Il se sentit très mal à l'aise.
Mais la colère bouillonnait à présent en lui, en plus de la crainte. IL en voulait à Sirius de faire subir tout cela à une femme qui l'aimait autant. Il ne comprenait pas, et finalement, il se trouva bien content si son maître mettait le grand Sirius au supplice.
Yavanna se reprit et termina de dire le fond de sa pensée :

- J'en ai assez. Enfin, Sirius ! Réfléchis un peu. Tu as une famille... une femme et deux enfants, et ils ont besoin de toi, ne serait-ce que pour recevoir ton amour. Ta présence auprès d'eux est importe. Et si tu t'amuses à jouer au cachotier, comment veux-tu établir avec eux une relation basée sur la confiance et le respect ?


Vladias approuvait en silence. Il comprenait la rancœur de la femme, mais ne pouvait rien y faire. Il n'était qu'un pauvre pantin qui jouait un rôle. Ce n'était pas sa vie, pas ses affaires, et pourtant, la plainte de cette femme le touchait.
Il détestait cette situation. Comment cela se terminerait donc ?

- Sérieusement Sirius... comptes-tu réellement partir en nous laissant derrière toi et dans l'ignorance la plus compète ?


Essayant de trouver une réaction appropriée, proche de celle qu'aurait Sirius en pareil cas, il tenta d'ignorer le regard accusateur et suppliant de la belle Yavanna. Il eut d'abord le regard fuyant, un haussement d'épaules et finalement, il jugea intéressant de mettre le véritable Sirius dans le pétrin en le discréditant totalement auprès de sa femme. Il se montra le plus goujat et détaché possible :

- Yavanna, ma chérie, je te l'ai dit, je fais cela pour le bien de tous et en priorité pour celui de ma famille. Et moins je vous en dit, plus vous êtes en sécurité. Je ne veux pas que vous m'aidiez, qui sait ce qu'il pourrait vous arriver si vous vous en mêliez. Je préfère renoncer à votre confiance et votre respect, et vous savoir en sécurité.


Yavanna le fixa d'un air incrédule, et eut un rictus amer. Le ricanement qui sortit de sa gorge lui fit froid dans le dos et un frisson d'effroi lui remonta dans tout le corps. Cette femme, ce qu'elle était effrayante quand elle était en colère. Elle ressemblait tellement à son aïeule Morgane dans sa colère. Elle avait quelque chose de froid et de terriblement puissant...
Vladias ne parvint pas à retenir une douloureusement déglutition. Yavanna avança d'un pas, et pointa sur lui un doigt rageur :

- Je te préviens, et je ne le répèterais pas : si tu t'en vas maintenant, et sans rien me dire de ce que tu comptes faire, ce ne sera pas la peine de remettre un pied à Poudlard. N'espère pas plus revoir tes enfants car tu ne mériterais plus leur amour ni leur considération. C'est comme si tu n'avais jamais existé.

Vladias parut choqué. Mais au fond de lui, ce que pouvait penser yavanna de sirius lui était un peu indifférent. Il était étranger à leurs problèmes de couple et s'il pouvait un peu plus les séparer et leur causer du tort, cela ne pouvait que servir les plans de son maître. Alors, la suite lui parut logique : avancer, dépasser Yavanna sans lui jeter le moindre regard de regret et partir sans se retourner. Il savait que cela briserait le cœur de la femme, détruirait sans nul doute un couple, et pire, toute une famille. Et cela lui parut plaisant, comme si la vie de Sirius était celle qu'il avait toujours jalousée, et qu'il n'avait qu'un désir : détruire ce qu'il ne pouvait posséder.
Et il fit cela, sans une once de remord. Quand il passa à côté de Yavanna sans lui jeter le moindre regard, il sentit la détresse envahir le corps et le cœur de la belle brune. Elle tremblait comme une feuille, un mélange de sentiments contradictoires bouillonnaient en elle et l'empêchaient de réfléchir convenablement. Elle ne le retint pas, et baissa la tête pour ne pas lui laisser l'opportunité de voir ses larmes.

Vladias sortit du château et traversa le parc d'un pas rapide et déterminé, trop pressé de quitter enfin l'enfer de sa mission. Derrière le portail trois ombres l'attendaient, calmes, silencieuses et parfaitement immobiles. Vladias reconnu sans problème la silhouette imposante et massive de Fenrir Greyback. S'approchant, il devina la silhouette plus fine et plus petite d'Aléa dont le regard pétillait d'excitation. Quand à la troisième personne, Vladias fut étonné de reconnaître Sirius Remus, et libre qui plus est.

- Alors ?

Aléa était pressée, comme souvent. Mais Vladias ne cessait de scruter le visage étrangement calculateur et maléfique de Sirius. Quelque chose était changé chez lui, comme son regard, avec ses yeux rouges rusés et intriguant, son attitude froide et calme, sa pause conquérante.

- Ta mission ?

Aléa le pressait avec insistance, ce qui agaçait quelque peu le jeune homme, toujours en proie à ses interrogations. Sirius se mit à sourire, et finalement, ce fut lui qui prit la parole :

- Ne me reconnais-tu point Vladias ? Ne sais-tu plus deviner le visage de ton maître derrière le masque de l'ennemi.


C'était bien la voix de Sirius, mais ce n'était pas lui, pas sa façon d'être, et soudain, le mangemort compris. C'était Voldemort qui était à présent dans le corps de Sirius. Et il comptait se servir de ce corps et de sa force pour anéantir Poudlard.
Vladias sourit en réponse, trouvant le plan génial. Voldemort n'était pas le plus puissant mage noir de son temps pour rien.

- Ne doutez pas de mon jugement, maître. Vous savez tout de mon dévouement et de ce que je suis réellement. Je sais que rien ne vous échappe. Je remarque qu'une fois encore vous avez monté là un plan excellent. Puisse cette fois n'y avoir aucune faille parmi vos serviteurs, car c'est souvent par leur faute que parfois vous échouez...


IL fixa Greyback, mais surtout Aléa et son regard était accusateur. Le loup-garou préféra ignorer ce regard insolent, jugeant qu'il n'avait jamais commis aucune erreur, et tourna la tête vers Aléa. Cette dernière contenait sa fureur. Ce sous-entendu était un affront pour elle, et se retenait de dire que ce n'était pas de sa faute, qu'on l'avait berné jadis, mais que l'on ne l'y prendrait plus.
Mais Vladias ne lui laissa pas l'opportunité de s'exprimer et répondit :

- Ils n'y ont vu que du feu. J'ai même réussi à briser le couple de Sirius juste avant de partir. Jamais plus Yavanna ne saura lui faire confiance.

Sirius-Voldemort sourit, il était ravi, Vladias avait réussi au delà de ses espérances. Il félicita son serviteur :

- Parfait, tu en seras bien récompensé. Mais je t'en prie, désormais appelle moi Lord Mortis. Considère que désormais, nous sommes en guerre ouverte contre Poudlard et avalon.
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MessageSujet: Re: Poudlard, une nouvelle ère commence [fanfic]   Poudlard, une nouvelle ère commence [fanfic] - Page 2 Icon_minitimeMar 22 Juin - 20:43

lord mortis sa sonne bien^^aller sirius recupere ton corps!
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MessageSujet: Re: Poudlard, une nouvelle ère commence [fanfic]   Poudlard, une nouvelle ère commence [fanfic] - Page 2 Icon_minitimeVen 25 Juin - 9:49

Chapitre 8 : Il pleut sur Poudlard et dans les coeurs



Les enfants dormaient paisiblement, sans se soucier de ce qui venait de se jouer à leur insu dans le hall. Maria-Séréna et son frère David ne pensaient à rien d'autre qu'à leur remarquable rentrée et aux cours qu'ils auraient le lendemain. Peut être rêvaient-ils de devenirs de puissants sorciers qui, à eux seuls, parvenaient à chasser le redoutable Voldemort et ses acolytes, permettant ainsi à tous ceux qu'ils aimaient de vivre à nouveau dans la paix et le bonheur... et surtout auprès d'eux.
Yavanna leur caressa le front et les embrassa quand elle vint les voir. Un réconfort muet pour celle qui venait de prendre la décision de fermer les portes de l'école à un directeur perpétuellement absent, et de chasser de sa vie l'époux volage et irresponsable qui venait de partir une fois de trop.

Que faisait-il ? Pourquoi gardait-il autant de secrets ? Yavanna avait l'impression d'être incapable de le retenir autant qu'elle se sentait impuissante quand il s'agissait de lui apporter une aide efficace. Elle comprenait qu'il voulait les protéger à tout prix, mais la jeune femme refusait d'être celle qui était le maillon faible dans ce combat, et qui n'était là que pour éduquer les enfants et garder l'école en son absence. Elle avait son mot à dire, et Sirius ne semblait pas vouloir le comprendre.
Toute sa colère n'avait pas suffit à effrayer son époux, de même que tout son amour n'avait pas parvenu à le faire rester auprès d'elle et des enfants.

Quand elle quitta les enfants, elle avait mal dans la poitrine. Et puis ce mauvais pressentiments qu'elle gardait en elle, et qui l'assaillait sans cesse, c'était pénible. Elle marcha le long des couloirs, sans but précis, tourmentée par d'absurdes idées, toutes plus noires les unes que les autres. Perdue dans ses pensées, elle ne vit pas tout de suite la paire d'yeux qui la suivait du regard d'un air préoccupé, et qui se mit à trottiner à sa suite, pensant parvenir à lui parler pour lui alléger le cœur. Finalement, il du lui tirer la manche pour qu'elle réussisse enfin à le percevoir.

- Que... ? Moreto ? Que fais-tu là à cette heure ?


Le garçon de 10 ans fixa Yavanna avec gravité, puis détourna les yeux par timidité et gêne. IL savait bien qu'il ne devait pas se promener dans les couloirs de l'école à cette heure là, mais, quand il avait vu l'air triste et préoccupé de Yavanna, il n'avait pu s'empêcher de la suivre.
Il replongea son regard dans le sien, une lueur d'excuse dans les yeux :

- Pardon Yavanna, fit-il d'une petite voix. Mais en même temps, il est presque 6 heures du matin et je n'arrive pas à me rendormir. Je pensais que marcher un peu devant ma salle commune m'apaiserais.

Yavanna sourit devant la gentillesse de Moreto. Ce n'était pas un méchant garçon, bien au contraire, et il était très mûr pour son jeune âge. Souvent, il était la voix de la raison de ses amis et savait apaiser leur peine et leur colère. Même si souvent, il les accompagnait dans leurs facéties.
Elle lui frôla la joue, caressa les cheveux et finalement lui baisa le front. C'était pour le rassurer, qu'il n'avait rien fait de mal, et en même temps, elle avait besoin de trouver un peu de réconfort quelque part. Moreto en profita pour enchainer :

- Vous n'allez pas bien maman, quelque chose vous préoccupe ?

Yavanna sursauta. Elle ne s'attendait pas à une telle question, et encore moins à ce que le jeune garçon l'appelle "maman". Elle en fut très surprise, et posa une main sur son cœur. Peut être qu'elle avait tout simplement mal compris ses paroles. Il devait avoir dit un autre mot et elle aurait compris "maman".

- Je vais bien... ai-je halluciné ou t'ai-je bien entendu m'appeler "maman" ?


Moreto baissa la tête, conscient d'avoir troublé Yavanna. Il ne voulait pas l'ennuyer, et n'avait pas pensé que cela la choquerait. Il n'était pas son enfant naturel, et il pensa alors qu'il n'aurait pas du croire qu'elle l'avait en quelque sorte adopté. Il essaya de s'excuse et de s'expliquer :

- Pardon, je n'aurais pas du dire cela. Je vous ai bien appelé "maman". Je pensais que j'étais un peu votre fils, puisque je n'ai plus ni père ni mère et que vous avez bien voulu de moi auprès de vos enfants. Je pensais que vous m'aimiez suffisamment pour me voir d'avantage comme un autre membre de votre famille. Je ne renie pas la mienne, mais vous êtes plus présente que mes frères et sœurs. Mais moi, je vous aime comme ma vraie mère, peut être même plus fort...


Il serra les poings. En cet instant, Moreto ressemblait à n'importe quel enfant de son âge en quête d'une vraie famille.
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Rai

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MessageSujet: Re: Poudlard, une nouvelle ère commence [fanfic]   Poudlard, une nouvelle ère commence [fanfic] - Page 2 Icon_minitimeMar 14 Sep - 20:30

je voit que personne n'a répondu... C'est dommage pour une si jolie fic ^^ Hate de connaitre la suite Nephtys !
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MessageSujet: Re: Poudlard, une nouvelle ère commence [fanfic]   Poudlard, une nouvelle ère commence [fanfic] - Page 2 Icon_minitimeMer 15 Sep - 7:24

ah bah merde c'est vrai!j'était certain pourtant!merci de me le rapeler rai!SUPER NEPHTYS CONTINUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUE
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Lucian

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MessageSujet: Re: Poudlard, une nouvelle ère commence [fanfic]   Poudlard, une nouvelle ère commence [fanfic] - Page 2 Icon_minitimeJeu 21 Avr - 16:36

bon je ranime un peu se sujet, j'aime tes textes Nephtys je suis sincère et sa vient du coeur
oui j'en ai un enfin quand je le veux ^^


*croisse les bras et s'appuie sur la tête de Maugrey*
bon plus sérieusement, es-ce que tu compte continuer? parce que se serais du gachit de ne pas continuer tes textes, il sont attirent et plaisent à lire

franchement j'espère pour Moreto que Yavanna l'accepte comme fils adoptif sinon moi je me porte garant pour lui*ricanne un peu*

*se redresse et se gratte une oreilles*
promis je veillerais et m'occuperais de lui comme je me suis occuper de se sac à puces de Yasha
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nephtys
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MessageSujet: Re: Poudlard, une nouvelle ère commence [fanfic]   Poudlard, une nouvelle ère commence [fanfic] - Page 2 Icon_minitimeMer 6 Juil - 9:21

Yavanna prit Moreto dans ses bras, émue par la déclaration du jeune
garçon. Elle l'avait vu grandir au même titre que ses enfants, et la
directrice en plein désœuvrement, songea alors qu'il était aussi quelque
part un autre fils, ou un cousin de ses enfants, même si le lien du
sang n'était point. C'était leur grand frère à tous, et le garçon
n'avait qu'eux comme famille. Enfin... presque. Car les guerres
successives et leur vie personnelle respective empêchaient les frères et
sœurs de Moreto de l'élever comme il se devrait, confiant son éducation
à Poudlard.

- Je ne remplacerais jamais ta vraie mère, Moreto, et ce serait un tort que de l'oublier si vite.


Yavanna desserra son étreinte et lui caressa la joue affectueusement.
Moreto se sentit un peu mieux, conscient que cette noble femme ne le
reniait pas, et qu'elle se montrait si tendre avec lui.


- Appelle moi juste Yavanna. Et sache que je vais bien, même si tout n'est pas rose.


Elle lui embrassa le front, le coeur plus léger et se disant que Sirius
devrait plus souvent prendre exemple sur cet enfant en matière d'amour
et de prévention.


- Retourne te coucher à présent, ou je serais obligée de mettre une punition pour vagabondage dans les couloirs.


Elle lui sourit avant de faire un clin d'oeil taquin. Moreto le lui
rendit et s'en retourna plus joyeux à sa chambre et à son lit. Yavanna
soupira, un peu confuse qu'un gamin ai mieux comprit sa détresse que son
propre époux. Sirius devrait avoir honte.


- Maman, hein ?


La voix qu'elle venait d'entendre derrière elle la fit se retourner
instinctivement. Cette voix, ce ton amusé... oui, elle ne se lasserait
jamais de l'entendre, mais si dernièrement, cela l'avait plus fait
souffrir qu'autre chose. A cet instant, des sentiments contradictoires
l'assaillirent tandis qu'elle faisait face à Sirius, son époux, dont
l'attitude détaché et amusé la faisait fulminer. Pourtant, d'un autre
côté, elle était rassurée de le revoir si vite. Un espoir fou l'envahit
alors : Sirius aurait-il finalement décidé de demander pardon et de la
mettre enfin dans la confidence de ses plans ?

Adossé contre le mur, Sirius fixait sa femme avec un mélange de
curiosité et de malice, et se posait la question de savoir ce qu'il
allait faire par la suite, hormis bien s'amuser aux dépends du vrai
Sirius. Car ce que n'avait pas remarqué Yavanna, c'était que l'homme en
face d'elle possédait bien le corps de Sirius Remus, mais ce n'était pas
son âme qui était à l'intérieur, mais bien celle de Voldemort, son pire
ennemi.
Sirius/Voldemort s'approcha de sa femme et fit semblant de prendre un
air amoureux, espérant faire succomber Yavanna. Le lord noir n'avait
jamais oublié la tendresse qu'elle lui avait jadis manifesté quand,
grâce à Mab et à ses pouvoirs de "persuasion", elle devint sa reine. Il
espérait un tant soit peu que la belle s'en retourne près de lui et
partage sa couche.
Mais en guise de retrouvailles, la directrice de l'école lui colla une
gifle mémorable avant de houspiller sur celui qu'elle prenait pour son
époux :

- Je t'avais bien dit de ne plus remettre les pieds au château ! Tu m'as
délaissée une fois de trop Sirius, je t'avais prévenue. Tu n'as plus de
famille, à part Emilie, si ta soeur te pardonne d'être aussi crétin.
Moi, ma patience est arrivée à expiration, maintenant... DÉGAGE !


Yavanna haletait, luttant contre ses sentiments ravageurs qui la
poussaient à retourner dans les bras de son mari. La colère mêlée à
l'espoir la rendirent aveugle et elle ne remarqua rien d'étrange dans
l'attitude de Sirius. Au calme, elle aurait sans doute été choquée par
le regard envieux et quasi pervers de cet homme, aurait été inquiétée du
ton trop doux et mielleux qui sortait de sa bouche.


- Ma douce, se plaignit le faux Sirius. J'avais pourtant bien
réfléchis... je suis revenu parce que je me suis rendu compte que j'ai
effectivement eu tort. Je vais changer, c'est promis.


Yavanna parut grandement troublée et aurait presque pleurée de joie en
voyant son souhait se réaliser. Pourtant, il était vrai que sa patience
était à bout, et elle en avait assez de pardonner à Sirius et surtout...
de croire à toutes les promesses qu'il lui a faite, et qu'il n'a
pratiquement jamais tenu. Elle n'arrivait plus à lui pardonner. Elle se
sentait trop trahie et humiliée. Elle recula et repoussa Sirius,
détournant la tête avec lassitude et dégout.


- Fiche le camp, je ne te connais plus. J'en ai assez de ton cinéma, de
tes promesses, de ta grande gueule et que tu t'en aille sans donner la
raison en pensant que je serais assez bonne poire pour croire que je
t'attendrais, patiente et soumise, pour reprendre notre vie d'avant sans
poser de questions. Je n'en peux plus d'être mise à l'écart par toi,
alors que nous sommes mariés, alors que je suis directrice de cette
école au même titre que toi, et que je partage cette même lutte contre
les Forces du Mal avec toi. Il y a juste que moi, je n'oublie pas que
nous avons une famille aussi.


Elle grimaça, en colère contre le monde entier. Sirius se prenait encore
pour le grand sauveur du monde, et devait s'imaginer avoir encore assez
de charme auprès d'elle pour la convaincre de tout, y compris de fermer
les yeux sur ses agissements. Mais en cet instant, elle se promit que
c'était finit. Il n'y aurait plus de pardon, et si son époux voulait
vraiment revenir à ses côtés, ce serait à lui de faire des efforts et de
démontrer qu'il me mérite vraiment.


- Fiche le camp, et quand tu seras parti, je vais installer des
protections autour de cette école contre toi. Je fais la promesse de ne
pas te laisser revenir tant que tu n'auras pas fait l'effort de changer.



Le regard haineux de Yavanna envers Sirius et cette promesse manqua
d'arracher un sourire victorieux à Voldemort, dont l'âme était tapie
dans le corps de Sirius. Mais ce sourire conquérant aurait tout gâché de
son travail, et il fit mine d'être à la fois surpris et très chagriné.


- Mais... Yavi...


IL geignit, fit mine d'être désolé, sinon même désespéré, et tenta même
de la prendre entre ses bras. Mais pour toute réponse, il n'eut droit
qu'à un grognement significatif et un éloignement conséquent de Yavanna.
Elle venait de le repousser à nouveau. S'il n'avait point réussi à la
faire replonger dans ses bras, au moins, il avait définitivement brisé
le couple formé par Sirius et Yavanna. Après avoir brisé l'esprit de
Sirius pour lui voler son corps et ses pouvoirs, s'octroyant ainsi une
première victoire, Voldemort venait de briser l'unicité des deux
directeurs de l'école, affaiblissant ainsi la force de ses ennemis. Ce
fut une seconde victoire, qu'il savoura avec plaisir.


- Vas-t'en ou je demande à Sword de te chasser lui même. Et crois moi,
je me moque bien s'il te mets en charpie... ce n'est pas comme si tu ne
l'avais pas mérité.


Et au moment même où elle évoquait Sword, ce dernier se montra dans le
couloir où ils se trouvaient. Il n'était jamais loin de son amie, fidèle
comme son ombre, et lui aussi en avait plus qu'assez des manigances de
Sirius, de le voir faire pleurer sa chère Yavi. Sword bomba le torse,
sous sa forme garou et se donna des airs menaçant, montrant les crocs et
faisant gonfler ses muscles comme son poil.

Ceci mit fin à la conversation et Sirius/Voldemort préféra battre en retraite, tout en sachant qu'il avait réussi.

- Bien, je m'en vais, fit-il alors en lançant un regard noir à Yavanna, jouant à la perfection son rôle de mari outré.
Mais attends-toi au revers de médaille ma douce amie. Ne vas pas croire
que je me laisserais chasser comme un malpropre de cette école qui est
également la mienne. Tu pense que je suis un bon à rien ? Un
manipulateur ingrat ? Je ne suis pas tout blanc Yavanna, mais si j'ai un
conseil, c'est de te regarder dans un miroir avant de balancer sur les
autres. Après tout... qui est la trainée qui s'est jetée dans les bras
de Voldemort pour devenir sa reine et faire régner le mal autour d'elle ?
Qui s'est permis d'enlever MES enfants pour leur faire croire que
Voldemort est leur vrai père ? Et c'est toi qui ose parler de confiance
et de respect ?


Sirius fit alors quelque chose qu'il n'avait jamais fait avant et qui
anéantit les forces de Yavanna d'un coup, la réduisant au désespoir, la
blessant plus qu'un coup d'épée dans son coeur : Il lui cracha à la
figure.

Ce geste mit Sword dans une fureur sans précédant, et il se jeta sur
Sirius dans l'espoir de le déchiqueter. Mais l'homme fut plus rapide et
se transformant en loup, s'enfuit, le coeur réjouit par cette scène dont
il était le principal acteur.

- Tu vas mourir Sirius ! Jamais personne n'avait tant souillée et humiliée Yavanna.


Les grondements de Sword réjouirent Voldemort, et dans ce corps si fort
qu'était celui de Sirius, il bondit hors des murs du château par une
fenêtre laissée ouverte par ses bons soins, telle une sortie de secours.


Yavanna, elle, sentait bien que Sirius n'avait pas tout à fait tort :
Elle s'était bien un jour jetée dans les bras de Voldemort et avait
enlevé ses propres enfants pour les présenter ensuite au monde comme
ceux du Seigneur des Ténèbres. Mais elle n'y était pour rien ! Elle
avait été sous l'influence d'un sort extraordinairement puissant... ou
bien... ou bien c'était son esprit qui avait été extraordinairement
faible. Yavanna ne savait plus. Mais elle avait l'impression amer
d'avoir lamentablement échouée quelque part.
Et comment avouer à ses enfants qu'elle avait elle même chassé de ces
murs leur père bien aimé ? Elle ne voulait pas non plus qu'ils haïssent
leur vrai père, les monter contre lui, surtout après leurs
retrouvailles.





Dans une cellule sans fenêtre et sans espoir, perdu dans les sous sols
tortueux et labyrinthiques d'une sinistre tour, un corps décrépissait en
se lamentant. Le corps n'était plus tout jeune, ni en parfait état,
amoindri par des expériences de magie noire pour offrir l'immortalité à
son possesseur d'origine. Le corps de Lord Voldemort supportait mal la
malnutrition, la solitude imposée, les sortilèges doloris, et surtout le
désespoir de l'âme dont il était à présent le réceptacle. Sous les
traits tant haït de Voldemort, Sirius se demandait s'il allait bientôt
mourir, là, perdu dans ce cachot, sans pouvoir revoir une dernière fois
le visage de sa femme et de ses enfants. Lui, si fort d'habitude, était
épuisé, à bout de force et songeant de plus en plus à la libération que
pouvait lui procurer la mort. Il se trainait, aveugle, sans lumière qui
lui parvenait jusqu'à ses yeux, et gémissait quelques complaintes vers
ceux que son coeur adorait.





Derrière la porte, côté liberté, Aléa était assise et écoutait. Un
sourire sadique ne l'avait pas quitté depuis son retour, et se
complaisait à ressentir la souffrance qui émanait de Sirius dans sa
cellule. Non, il ne devait pas mourir... pas avant au moins qu'il puisse
voir de ses propres yeux Poudlard rasé, et Yavanna détruite comme ils
étaient parvenus à le détruire, lui.
Le monde allait le haïr, puisque désormais, officiellement, Sirius
devait se tourner vers le Mal pour le faire payer à Yavanna, adoptant le
pseudonyme de Lord Morti, et s'avisant de réduire à néant tout ce que
Yavanna avait construit.



Voilà enfin la suite. J'ai enfin reprit la suite de ma fic, parce que toute vos supplications, là, ça m'a fait pitié. Je ne pouvais donc pas laisser votre souhait sans réponse de ma part, en espérant bien entendu ne pas avoir perdu la main pour vous faire frémir durant votre lecture.
Je suis extrêmement ravie de constater que ma fic vous a fait plaisir jusqu'à présent, et pardonnez moins s'il existe quelques incohérences, je ne suis pas dans votre tête au niveau des réactions exactes de vos personnages (je fais de mon mieux pour m'en rapprocher), et je n'ai plus le début de ma fic en tête. Il se peut donc qu'il y ai quelques incohérences dans la suite du texte par rapport au début ^^"
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MessageSujet: Re: Poudlard, une nouvelle ère commence [fanfic]   Poudlard, une nouvelle ère commence [fanfic] - Page 2 Icon_minitimeMer 6 Juil - 13:43

*applaudit*

Ouaiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiis!Enfin!!!!!!!

C'est tragique quand même...Pauvre Sirius...Suis je donc le seul a être comdanner a rester heureux malgrès tout ce qui m'arrive?Je suis un martyr!(Ne cherchez surtout pas a comprendre)
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MessageSujet: Re: Poudlard, une nouvelle ère commence [fanfic]   Poudlard, une nouvelle ère commence [fanfic] - Page 2 Icon_minitimeMer 6 Juil - 14:37

Oooh pauvre sirius? il n'a que ce qu'il se mérite ah ah ah

bravo Nephtys , ton histoire imaginée est sublime , mais effectivement tu n'es pas dans la tête des persos
parceque je ne vois pas du tout ma cousine ainsi ni Sirius lui cracher en pleine figure

mais cela donne quelques idées j'ai eu un soucis avec une ex j'ai préferé tourné la page
si je la rencontre dans un des sujets je me ferais une joie de lui cracher sur son doux visage qui m'a trompé ^^
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MessageSujet: Re: Poudlard, une nouvelle ère commence [fanfic]   Poudlard, une nouvelle ère commence [fanfic] - Page 2 Icon_minitimeMer 6 Juil - 18:53

et bien en même temps, comme écrit, Sirius n'est plus Sirius... mais Voldemort dans le corps de Sirius et son but est d'humilier le plus possible Yavanna
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MessageSujet: Re: Poudlard, une nouvelle ère commence [fanfic]   Poudlard, une nouvelle ère commence [fanfic] - Page 2 Icon_minitimeJeu 7 Juil - 15:03

comme je vois, Sam t'a encore raté une occasion de te taire mdr car ce n'est pas le vrai sirius qui crache au visage de mon épouse, mai voldemort dans le corp de sirius ....


sirius n'aurais jamais la stupidité de lui craché au visge, d'abord par amour, et deuxios sword dans les parage c'est une annonce officiel "je veux mourire dans d'atroce souffrance"


bref ... nephtys me fait passer pour une victime .... une loque, un torchon au fond d'une cellule, avec Aléa qui se réjoui de cette scène ?????? oh mais nan je voulais une Aléa compatissante, qui doute de son camps, qui éprouve des sentiment de la pitié et du chagrin pour le sort de sirius .....


NEPHTYS DANS MON BUREAU TOUT DE SUITE !!!!




blague a part, superbe histoire neph' continue comme ca on adore tous Smile
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MessageSujet: Re: Poudlard, une nouvelle ère commence [fanfic]   Poudlard, une nouvelle ère commence [fanfic] - Page 2 Icon_minitimeJeu 7 Juil - 22:16

bon Nephtys comme à chaque fois, félicitation! j'ai aimer lire cette fic crois moi^^

*s’assied en mode loup et regarde sirius un grand sourir sur les babines dévoilant ses crocs*
surotut le passage ou tu me permet d'attaquer se louveteaux, j'ai adorer

*en "ronronne" encore de plaisir*
tu as raison sirius fait sa et pour moi c'est une demande de mort dans d'atroce souffrance. mais promis t'auras pas mal , je te ferais juste souffrir XD

nan sérieux, nephtys continue ainsi! je sais pas pour les autres mais moi j'veux la suite. et perso tu t'approche très bien tu comportement des gens que tu "joue" durant tes fic
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MessageSujet: Re: Poudlard, une nouvelle ère commence [fanfic]   Poudlard, une nouvelle ère commence [fanfic] - Page 2 Icon_minitimeVen 8 Juil - 10:52

Chapitre 9 : la Croisée des Chemins


Le jour avait plutôt mal commencé, avec une tempête venu des sommets des montagnes pour s’abattre sur l’école, amenant les nuages les plus menaçants qui soient. Et quand le ciel fut suffisamment obscurcit, que l’aurore se mua en crépuscule, des éclairs zébrèrent le ciel dans des grondements tonitruants. Puis, sans prévenir, la pluie tomba d’un coup, non pas en petite averse, mais en un rideau d’eau qui faisait que l’on n’y voyait goutte à plus de cent mètres.

Ce fut pour cette raison que nul au château n’osait mettre le bout de son nez dehors, et les élèves qui devaient se rendre aux serres en pleurèrent presque. Finalement, les cours qui se passaient en extérieur furent
annulés, au soulagement des jeunes gens, mais sitôt remplacés par des heures d’étude obligatoires, sous la surveillance de Sword et d’Elmista.


Six mois avaient passés depuis que Sirius fut chassé de l’école, et autant de temps que la directrice Yavanna avait instauré une sécurité de fer autour de Poudlard. Ses ordres avaient été stricts et clairs : Personne ne devait contacter Sirius Remus, encore moins l’aider. Et les professeurs avaient obéit sans exception, même si Remus et Furieux avaient trouvé le comportement de Yavanna très étrange, et la disparition du directeur très inquiétant.

Sirius avait profité de ces mois là pour se faire connaître sous un autre pseudonyme, celui de Lord Mortis, et avait déclaré au monde avoir battu enfin Voldemort. Cette nouvelle aurait dû réjouir tout le monde, si Sirius n’avait pas rajouté que ce n’était que pour mieux prendre sa place. Là-dessus, Greyback et Aléa se montrèrent à ses côtés et Yavanna, avec l’appui du
Ministère de la Magie, avait déclaré que Sirius était un traitre.


Par la suite, le règne du nouveau mage noir n’en avait été que plus terrible, puisque tous les clans de loups s’étaient joints à lui, et que chaque jour, d’avantage de gens venaient grossir les rangs des mangemorts ralliés à leur nouveau maître. Même Mab était venue voir ce qu’il en retournait avec ce jeune Seigneur Noir.


Les morts se succédant, et les catastrophes se faisant chaque jours plus nombreuses et assassines, Furieux et Remus durent se rendre à l’évidence que Sirius avait perdu tout sens commun et avait bel et bien trahit. Si Remus demeura auprès de yavanna en signe de solidarité et prêt à aider l’école, Furieux, qui n’avait finalement qu’assez peu d’attaches à Poudlard, décida de s’en aller, amer et en colère contre Sirius. Ce loup solitaire ne croyait désormais plus en rien, sinon en quelqu’un d’assez spéciale. Et si cette personne aussi
devait trahir, Furieux ne croirait plus jamais en rien.


Il fit quelque chose d’extraordinaire, qui en étonna plus d’un ; il renonça à sa forme bestiale pour prendre celle, moins choquante, qui était humaine. Puis, il s’en alla saluer Yavanna, lui signifiant son congé et partit.

- Où cela ? demanda la directrice sans même chercher à le retenir.

- De quoi je me mêle ?

- C’est juste pour savoir où te contacter en cas de besoin, répondit simplement Yavanna en haussant les épaules.

Sword était présent aussi, juste derrière son amie, aussi méfiant envers Furieux qu’il ne l’avait été avec Sirius peu avant sa trahison. Sirius et Furieux étaient toujours fourrés ensembles, Sword avait un jour émis l’hypothèse que Furieux ne résisterait pas longtemps à l’envie d’accompagner Sirius dans sa folie furieuse. Mais Yavanna en avait douté, car elle avait remarqué un changement chez le loup qui le rendait plus réfléchit et calme. Elle espérait juste que la source de ce changement saurait encore canaliser les instincts de Furieux.

- Demande à Emilie dans ce cas.

Le vieux loup tourna le dos à Yavanna, indiquant par cette attitude qu’il ne comptait poursuivre plus loin la conversation. Il était vexé par l’attitude stupide et inconsciente de Sirius et par la froideur qui en avait résulté de la part de Yavanna. Il aurait pensé qu’elle se battrait pour lui, mais non, elle l’avait juste chassé du château sans essayer de comprendre ce qui arrivait. Furieux arrivait à se demander pourquoi ces deux là s’étaient mariés.

- Tu vas chez cette faërienne ?

Furieux s’immobilisa, un peu surpris et très inquiet que yavanna puisse lire en lui comme dans une livre ouvert. Oui, effectivement, cette idée lui avait fortement traversé l’esprit. Mais il ne savait pas encore si la jeune femme l’accepterait.

Sword ricana, trouvant plaisant de voir Furieux ainsi démasqué et embarrassé. Mais Furieux ne réagit pas, et s’éloigna de nouveau avant de lancer à Yavanna :

- Qu’est-ce que ça peut te faire ? Je vais où je veux, chez cette femme ou chez quelqu’un d’autre, on s’en moque bien. Si tu as un message pour moi, passe par Emilie.

Il fit un signe d’adieu de la main et s’en alla les mains dans les poches. Décidément, se disait Sword, cela commençait à bien faire, tous ces départs de l’école. Heureusement, entre temps, Nephtys avait eu sa fille Astaré et était de nouveau opérationnelle pour les combats et la protection de l’école.



A Pré-au-Lard, un individu douteux engloutissait bière sur bière, ripaillant bruyamment dans la bonne humeur, comme si l’atmosphère morose qui l’entourait ne l’affectait aucunement. Une jeune femme l’accompagnait, grand cœur joli visage, et elle semblait s’amuser tout autant que son compagnon. Face à eux, un vieille homme au regard pétillant mais au caractère moins expansif les observait sans pour autant songer à les arrêter dans leurs festivités improvisées. Pourtant, il avait bien d’autres choses à faire que de les laisser s’amuser éternellement, et le temps était un luxe qu’il ne pouvait s’offrir.

- Pardon Maugrey, mais j’aimerais vraiment que l’on discute, insista Merlin.

- Allez papy ! Un verre avec nous, ça te tueras pas.


Un coup de bâton sur la tête suffit à faire comprendre à Maugrey qu’il ne fallait pas insister. L’aventurier trentenaire se massa le sommet du crâne en jurant tandis que Kaorii le couvrait de baisers pour le consoler.


- Ce n’est pas juste, se plaignit le faërien. Je vous offre à manger et à boire, ainsi que mon temps libre et vous me dédommagez en coups de bâton. Je suis pas masochiste moi !

- Maugrey, l’heure est grave et j’aurais espéré un peu plus d’attention de ta part. Je voudrais que tu reviennes à Poudlard pour en assurer la protection.

- Parce que Sirius est parti ?

- Oui… en laissant en plan Yavanna, et en devenant lui-même une menace. C’est très grave puisque c’est cette chère Yavi qui a chassé Sirius.

Maugrey resta un instant pensif, avant d’éclater de rire. Lasituation l’amusait, mais pas autant que la grise mine du vieux Merlin. Il appréciait que l’on vienne le cherchait ainsi, il avait l’impression d’être indispensable, accentuant son orgueil déjà bien assez démesurée.

- Ah ! Pauvre Sirius ! mais s’ils veulent divorcer, moi je veux bien me marier avec yavi, héhé !

- Hey ! Et moi, tu m’abandonnerais comme on le ferait avec un chien ?


Kaorii lança un regard assassin à Maugrey, croisant les bras et s’écartant de dégout. Mais Maugrey, au lieu de se décomposer, l’agrippa à la taille pour la ramener vers lui, et lui fit d’un ton badin et entendu :

- Ah toi ? Et bien tu seras ma maîtresse, qu’est-ce que tu crois ? J’ai toujours rêvé d’un harem…

Il éclata de rire, et de dépit, Kaorii et Merlin levèrent les yeux au ciel. Impossible de deviner si Maugrey disait cela pour rire et détendre l’atmosphère ou s’il était sérieux. L’homme n’en faisait toujours qu’à sa tête et ne vivait pas exclusivement dans la droiture et l’honneur…. Ou en bonne intelligence.

- Je n’ai pas envie de revenir à Poudlard, désolé, reprit-il plus sérieusement. Yavanna me tuerait en me voyant revenir si vite après ma démission soudaine, si Nephtys ne m’a pas massacré avant évidemment. Par contre, si vous voulez, je peux servir d’espion ou d’homme de main. Mais pas à la solde de Poudlard, désolé.


Merlin soupira. Il s’y était attendu, mais il ne pouvait rien y faire. Toute la persuasion du monde ne pourrait contrecarrer la crainte de se faire exploser par deux femmes en colère. Il comprenait très bien ce sentiment, devant régulièrement subir les humeurs de Viviane et surtout de Morgane.
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MessageSujet: Re: Poudlard, une nouvelle ère commence [fanfic]   Poudlard, une nouvelle ère commence [fanfic] - Page 2 Icon_minitimeVen 8 Juil - 10:52

double post : désolée pour la mise en page pourrie, j'arrive pas à faire mieux
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MessageSujet: Re: Poudlard, une nouvelle ère commence [fanfic]   Poudlard, une nouvelle ère commence [fanfic] - Page 2 Icon_minitimeVen 8 Juil - 11:21

j'adore^^

hé euh... *passe une main dans sa nuque* me suis permit de remettre ta mise en page correctement, tu m'en veux pas?
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MessageSujet: Re: Poudlard, une nouvelle ère commence [fanfic]   Poudlard, une nouvelle ère commence [fanfic] - Page 2 Icon_minitimeVen 8 Juil - 11:35

nan nan c'est génial au contraire
je comprends pas pourquoi il m'a fait une mise en page si pourri ^^"
pc de merde
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MessageSujet: Re: Poudlard, une nouvelle ère commence [fanfic]   Poudlard, une nouvelle ère commence [fanfic] - Page 2 Icon_minitimeVen 8 Juil - 11:45

bha j'ai retrouver des drôle de code dedans ^^
surement sa qui te fessais une si belle mise en page XD

si d'autre soucis dans le genre se représente fait le savoir et je m'en charge. sa passe le temps (mis ma colo en pause, clein d'oeil pour aby ^^ tu verra)
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MessageSujet: Re: Poudlard, une nouvelle ère commence [fanfic]   Poudlard, une nouvelle ère commence [fanfic] - Page 2 Icon_minitimeVen 8 Juil - 19:50

Je le suis encore fait frapper! *se masse*

C'est pas juste!Bref c'est cool.
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MessageSujet: Re: Poudlard, une nouvelle ère commence [fanfic]   Poudlard, une nouvelle ère commence [fanfic] - Page 2 Icon_minitimeMar 9 Aoû - 13:09

- Kof ! Kof !

La toux empirait chaque jour un peu plus. Le véritable Sirius, désormais prisonnier du corps de Voldemort, faiblissait lentement dans sa geôle souterraine, souffrant de froid, de faim et de soif. L'obscurité quasi permanente l'empêchait en plus de rester fort psychologiquement, et il advint qu'au final, il ne songea bientôt plus qu'à mourir. Il avait déjà maintes fois fait le tour de sa cellule, à la recherche de la moindre faille qui lui permettrait de s'échapper, mais ce fut vain. Sans doute Aléa avait-elle tout prévu, et avait fait en sorte que jamais il ne puisse s'évader.
IL toussa encore, et son corps, chétif et fiévreux, fut parcourut d'un spasme violent et douloureux. Sa main fut aspergée d'un liquide chaud et poisseux, et à en juger par les brulures qui parcouraient ses poumons, il devait s'agir de sang.

- Super
, gémit Sirius. Je crois bien avoir attrapé une bronchite mortelle. Si ça continue, je vais bientôt crever, seul, et sans n'avoir pu tenter quoi que ce soit pour sauver ma famille et mes amis. Tu parle d'une mort héroïque... c'est d'un minable, oui !

Il se mit à ricaner, amer et blasé, avant de se ramasser sur lui même, dans une position défaitiste. Il n'avait plus d'espoir. Personne ne savait pour lui, personne ne devinait ce qui se tramait en secret dans cette tour éloignée dont seuls les intimes de Voldemort avaient connaissance de l'existence. Il était seul et il était en train de mourir. Pire que tout, il n'était pas certain de retrouver un jour son véritable corps, et cela le rendait d'avantage malade de s'imaginer enterré sous l'identité du tristement célèbre Lord Voldemort. Il gémit de nouveau, l’écœurement à son comble. Il ne pouvait tomber plus bas en cet instant.

La porte de sa cellule s'ouvrit dans un couinement métallique fort désagréable, et le peu de lumière qui parvient à lui du couloir lui brûla les yeux. Il n'eut d'autre choix que de les fermer, en priant pour qu'on ne vienne pas le torturer ou exiger encore de lui une terrible compensation. Il avait déjà bien trop subi, il en avait assez. Un parfum féminin très agréable vint caresser ses narines et ses oreilles perçurent le bruissement léger et subtil d'une cape au tissu précieux frottant sur le sol dallé et crasseux de sa prison. Une femme, de celles qui possédaient un statut particulier chez les mangemorts.

- Que veux-tu encore encore Aléa ? Mon corps ne suffit pas, il te faut encore autre chose de moi ? Je préfère encore mourir. Allez, achève moi une bonne fois pour toute, au moins ce sera fini pour l'un de nous.

Ce fut un silence pensant qui lui répondit, et il comprit assez vite que quelque chose n'allait pas. Dumoins, que son interlocuteur n'était peut être pas Aléa. Bellatrix ? Non... il aurait eu droit à un sortilège Doloris d'entrée de jeux pour lui apprendre les manières, cette chère folle furieuse étant prompte à jouer de sa baguette. Il s'agissait d'une femme à l'intelligence certaine, et possédant une patience remarquable. En un sens, elle lui rappelait Morgane. Le malaise s'installa aussitôt. Si cette femme était Morgane, Sirius n'était pas certain que ce fut un bien. Cette noble dame ne le portait pas dans son coeur, et si elle en était venue à se déplacer en personne chez l'ennemi, c'était parce qu'elle avait une idée en tête et qu'elle n'était pas faite pour le réjouir.

- Je suis déçue. Je n'imaginais pas un jour qu'un être aussi fort que le directeur de Poudlard puisse en arriver à implorer sa propre mort pour échapper à son triste sort. Si je ne te connaissais pas, Sirius, j'assimilerais cela à de la simple lâcheté.

Sirius s'était figé. Il lui sembla reconnaître la voix de Mab. Que faisait-elle ici ? Cette tour était plus le domaine d'Aléa et de greyback, pas le sien. Le directeur de l'école en resta pantois et les questions affluèrent dans son esprit. décidément, tout était fait ces derniers mois pour lui pourrir la vie.

- Je ne suis pas lâche.

Sa voix n'était qu'un murmure, la lassitude et le défaitisme ayant eu raison de lui. Il en avait assez de tout ceci, mais d'un autre côté, il ne pouvait se résoudre à se montrer faible et anéanti face à ses adversaires. cela leur ferait bien trop plaisir, et ils ne se gêneraient pas à aller colporter que le grand Sirius s'était montré si faible et pleurnichard au seuil même de la mort.

-Pardon ? Je n'ai pas bien entendu, siffla une Mab à peine dédaigneuse.

Un ricanement derrière elle annonça la présence de Lucian et Sirius s'en retrouva encore d'avantage surpris. N'était-il pas avec Greyback, celui là ? Cette fois ci, le directeur n'y comprit goutte et se mura dans un silence interrogateur.

- Laissez le pourrir ici, Majesté. Je ne pense pas que nous ayons réellement besoin de lui. Regardez le, il n'est plus que l'ombre de son ombre...


Mab leva une main sentencieuse et Lucian se tut. Il se contenta de fixer Mab avec curiosité, se demandant bien en quoi cet homme mourant pouvait se montrer utile pour les plans de cette femme.

- Sirius... j'ai... un pacte à te proposer. Il serra profitable autant pour toi que pour moi. J'ai besoin de ton aide pour conquérir Avalon et toi de la mienne pour sauver les tiens et retrouver ton corps d'origine.

Sirius était sceptique. Il sentait le coup fourré à plein nez et devinait qu'il ferait mieux de refuser que de plier aux exigences de mab. Elle était trop avide de pouvoirs et trop rusées pour ne pas en arriver à trahir leur pacte une fois qu'elle serait proche de la réussite. Il hésita toutefois. Ne pouvant évidemment pas s'échapper, ou du moins seul, il avait besoin de toute aide qui lui était proposée, même de son ennemie. Qui plus est, il était trop faible pour agir ensuite et il savait que sous les traits de Voldemort, nul ne le croirait. Personne ne pouvait voir Sirius caché derrière le masque de voldemort et inversement.

Non... c'était faux. Il y avait bien quelqu'un... par impossible de l'approcher, il était très protégé. Il avait veillé lui même à sa sécurité... sans parler des protections que d'autres lui auront offertes. Pourtant, un regain d'espoir envahit son être... avant de tousser et de se remettre à cracher du sang. Mab parut rebutée par l'état de Sirius et recula d'un pas en affichant une vilaine grimace.

- décide toi vite, Sirius. Je n'ai pas toute la journée devant moi. Soit tu marche avec moi, soit tu crève ici. Pour moi, le choix est simple.

Et pour Sirius également. s'il demeurait un espoir encore de tout réparer, il devait la saisir, même si cette chance avait le visage de Mab. Reste à savoir ce qu'elle voulait vraiment et pourquoi elle mettait des batons dans les roues de Voldemort, pourtant son allié.

- Je te suis
, souffla sirius avant de s'évanouir de fatigue.
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MessageSujet: Re: Poudlard, une nouvelle ère commence [fanfic]   Poudlard, une nouvelle ère commence [fanfic] - Page 2 Icon_minitimeJeu 11 Aoû - 10:14

Chapitre 10 : Le voile des secerts


le scintillement dans les yeux d'Emilie quand elle découvrit le cadeau de ses fils ravit ces derniers. Ils se fixèrent un instant, le regard complice et entendu, et esquissèrent un sourire satisfait. Emilie essaya tout de suite cette nouvelle cape d'invisibilité. Les jumeaux avaient fait fort, désireux de joindre l'utile à l'agréable dans leur présent, leur chère auror de mère n'ayant fait que râler de la mauvaise qualité de sa vieille cape. Cette nouvelle ci était de meilleure qualité et le sortilège d'invisibilité était beaucoup plus puissant.

- Oh merci mes chéris !


Emilie prit ses fils dans ses bras, et les embrassa chacun son tour. Les garçons étaient ravis de leur petit effet, ils s’étaient cotisés dur pour ce cadeau, et rien n'était plus beau à leurs yeux que leur mère enchantée. La seule ombre au tableau était l'absence de Remus, leur père, à l'anniversaire de leur mère. Ce dernier était encore en mission, ou quelque chose de ce goût là, et ils le voyaient assez peu, provoquant en eux un trouble et un vide immense. Ils avaient beau avoir appris à se débrouiller seuls et à s'assumer quasiment comme des adultes, ils n'en souffraient pas moins du manque affectif qui résultait des absences répétées et longues de leur géniteur. L'un en éprouvait du chagrin, l'autre de la colère. Mais tous deux partageait la même tendresse filiale pour leur mère adorée.
Emilie trouva la cape merveilleuse, exactement celle qui lui fallait. Elle la plia soigneusement tout en songeant qu'elle garderait un souvenir précieux de ses enfants chaque fois qu'elle sortirait en mission. C'était un peu comme si ses fils l'accompagnaient face au danger, et la protégeait. L'auror se sentit plus touchée par cette délicate attention qu'elle ne voulut bien l'avouer.

- J'aurais aimé que papa soit là, pesta Bryan. C'est ton anniversaire quand même.

Emilie se figea une seconde durant, puis masquant sa tristesse, caressa les cheveux de son enfant, l'incitant par ce simple geste à garder son calme et à trouver la paix.

- Il travaille
, expliqua la mère avec une douceur infinie. On l'a chargé de veiller à tous nous protégé, et sa mission lui prend tout son temps. Pardonne lui.

Mais Bryan chassa la main apaisante de sa mère et recula, le regard flamboyant de colère, et piétina les propos de sa mère :

- Menteuse ! Ne lui cherche pas d'excuse ! Je sais bien qu'il travaille à nous protéger, il l'a toujours fait... mais jamais cela ne lui avait prit la totalité de son temps. Non ! non. C'est depuis que cette drôle de bonne femme est arrivée que les choses ont changées... cette Agatha qui semble tant terroriser papa autant qu'il la fascine en un sens. Chaque fois qu'il croise sa route, la tristesse et le regret se lit sur son visage. Et quand il te regarde ensuite, c'est le regard d'un homme coupable qui te fixe. Je te dis qu'il fait encore une grosse bêtise, moi !

Emilie resta pantoise un instant. Son garçon n'avait pas tort, il se passait quelque chose de vraiment étrange avec cette étrangère, cette femme venue d'on ne sait où et qui se nommait Agatha. Elle aussi était une vampire, mais contrairement à Emilie, elle avait un caractère plus spontané et violent, et se moquait pas mal de la diplomatie et de la bienséance. Elle arrivait, parlait avec une franchise blessante, et fixait les gens avec un dédain et un sourire moqueur qui laissait un goût amer. Plus d'une fois Emilie avait croisé cette curieuse femme et à chaque fois cette dernière laissait glisser sur elle un regard amusé et rempli de pitié, comme si Emilie était une pauvre et sotte créature qui ne comprenait jamais rien à rien. Agatha lui faisait froid dans le dos, mais pour une raison inexplicable, Emilie mourrait d'envie de l'agresser, de lui arracher les yeux, histoire e ne plus apercevoir cette prunelle méprisante la fixer une fois de plus avec pitié et mépris.

- Je suis certaine qu'il y a une explication simple et logique à cela, fit Emilie sans conviction. Mais tu es prié, Bryan, de continuer à faire confiance à ton père. Il a toujours été une personne bien et raisonnable, et je doute fort qu'il change tout à coup.

Pourtant, elle même était assaillie par ce même doute que Bryan. A qui jouait Remus ? Elle était certaine que son époux lui cachait un terrible secret. Elle ne voulut rien dire à ses fils, qui l'observaient avec inquiétude, mais elle avait pour projet de faire la lumière sur toute cette affaire. Elle découvrirait le secret de Remus, et ce que leur voulait cette maudite femelle vampire. Il n'était pas dit qu'une inconnue ferait exploser sa famille.

............

Yavanna parcourait la salle du trône de long en large. Elle avait réclamé l'aide de Morgane mais sa grand-mère était pour le moment indisponible. Que faisait-elle encore ? Yavanna connaissait sa parente, elle devinait aisément que cette dernière trafiquait encore quelque chose derrière le dos de tout le monde. Mais quand même ! Après tout ce qui s'était passé, et connaissant l'identité de leur nouvel ennemi, Yavanna aurait pensé que Morgane aurait été plus disponible pour elle. Mais non, la vieille reine restait dans son coin une fois de plus, à préparer ses coups sans en référer aux premiers concernés.
Sword, le dos posé contre un pilier glacé, ne quittait pas des yeux son amie tourmenté. Contrairement à elle, il était plus serein et voyait les choses autrement. Au moins, tous le monde connaissait le vrai visage de Sirius, et la seule chose intelligente à faire était de l'anéantir. Une fois mort, il ne pourrait plus tourmenter sa précieuse maitresse. Combien de fois avait-il fait des coups en douce ? Inquiété Yavanna ? Voir même être à la limite de la trahir ? Sword savait qu'il n'avait pas assez de ses deux mains pour en faire le compte. Sirius avait toujours été une source de problèmes et il comptait bien, à présent, l'éliminer. Mais ce n'était pas là l'avis de Yavanna. En épouse encore amoureuse, elle se refusait à croire que son époux était un être malfaisant et qu'il avait tout renié. L'homme qui se présentait sous les traits de Sirius et qui se faisait appeler Lord Mortis n'avait nullement le comportement et les habitudes de Sirius, elle en était persuadée. Sword y voyait là de l'aveuglement, un dénis complet de la vérité.

Après une heure d'attente, quelqu'un vint les recevoir. Ils ne trouvèrent non pas Morgane face à eux, mais Viviane. Seule, loin de ses terres et de son propre palais, elle paraissait un peu décalée dans cette salle immense et froide.

- Yavanna...

Le ton de Viviane était extraordinairement doux et compatissant. Elle n'ignorait rien des tourments endurés par la directrice de Poudlard, et elle s'était décidée à porter à son tour son secours.

- Je crains que Morgane ne puisse rien faire pour toi, car, furieuse, elle a décidée d'éradiquer Sirius de la surface du monde. Elle a déjà les idées bien arrêtées sur la question et voit en ton époux un danger trop grand, et ne voit d'autre solution que de l'envoyer dans les limbes de la mort. Elle est expéditive n'est-ce pas ? Mais avant de protester, je te prie, mon enfant, de m'écouter attentivement. Merlin est venu me trouver, et m'a pour ainsi dire supplié d'enquêter sur les faits et de trouver une solution plus convaincante à la situation. Ayant l'esprit moins belliqueux et plus ouvert que Morgane, j'ai décidé d'accorder une chance à Sirius. Mais si ton époux n'est pas capable de la saisir, je te préviens, que je n'aurais aucun scrupule à prêter main forte à Morgane dans son projet de tuer Sirius.

Yavanna hocha péniblement la tête, visiblement d'accord sur les termes du contrat. Au moins, il lui était permis d'espérer retrouver son mari d'autrefois. Sword leva les yeux au ciel, et se demanda si Sirius était vraiment récupérable et s'il valait vraiment la peine de faire tant d'efforts pour lui.

- Je te remercie, ô Viviane, répondit Yavanna en s'inclinant respectueusement. Tu comble mes espoirs. Mais je dois t'avouer que je ne sais comment parvenir à mes fins. Pour être honnête, je n'ai rien comprit à l'attitude de Sirius. Il a changé si radicalement que je ne reconnait plus rien en lui, à part son visage. Est-il vraiment l'homme que je pensais avoir épousé ? Ou me suis-je trompée lourdement ?

Viviane montra une pointe de scepticisme qui alarma aussitôt Yavanna. Et alors que la jeune femme commençait à sombrer dans le désespoir, Viviane la reprit :

- Je ne pense que Sirius t'es trompé. Mais il es indéniable qu'il s'est passé quelque chose de curieux et de terrifiant ces derniers mois, au point de l'avoir changé. Pour comprendre, il faut trouver la source du mal. Mais j'ignore où est la source. Même Morgane, avec son miroir magique, n'a réussi à dénouer les fils du destin. Mais toi, tu sais peut être quand cela a commencé. Rappelle toi toutes choses qui t'ont alarmées avant son départ de Poudlard. Il suffit d'un détail pour trouver une piste.

Yavanna parut perplexe, mais faisant confiance à la sagesse et à l'expérience de Viviane, elle s’enquit de fouiller sa mémoire à la recherche d'un indice précieux. Mais rien ne lui vint à l'esprit. C'était horrible cette impression d'inutilité qui l'assaillait.

- Ce n'est rien, la rassura Viviane qui cachait mal sa déception. Tu finira pas trouver ce que tu cherche plus tard. Tu es sous le coup, encore, du choc et du désespoir. Mais rien n'est encore perdu, alors, si j'étais toi, je ne baisserais pas les bras et continuerais de lutter avec ferveur.

Elle esquissa un sourire maternel, avant de lui conseiller de partir. Ses élèves avaient besoins d'elle, mais pas autant que ses propres enfants. Yavanna remercia encore Viviane pour son aide. Même ce ne furent que des mots, ils furent d'un grand réconfort pour elle, et qui sait ! Sans doute finirait-elle par deviner la source du mal qui pollue l'esprit de Sirius.
Elle ne devait perdre espoir, sinon plus personne ne croirait en des jours meilleurs. Elle fit signe à Sword et tous deux repartirent à Poudlard.

- Pourquoi ne lui as-tu pas parlé de la baguette ?


Yavanna leva un sourcil interrogateur. Quelle baguette ? De quoi parlait donc son ami ?

- Yavi... non, ne me dit pas que tu as oubliée ça ! La baguette de Sirius... celle qu'il n'a jamais récupérée après sa disparition curieuse. Cela ne t'as jamais frappé qu'il soit soi-disant parti en mission secrète sans elle et, de retour, n'aille pas la récupérer ? Jusqu'alors elle ne l'avait jamais quittée, et tout à coup, il n'en aurait plus eu besoin ?

Yavanna se figea sur place, les yeux écarquillée et retraçant le fil de l'histoire. En silence, elle revit la baguette de Sirius posée, non... abandonnée sur le bureau et n'ayant jamais bougée jusqu'au supposé retour de Sirius. Puis, elle avait la ranger dans leur chambre... mais elle était restée dans son écrin même après avoir chassé Sirius de l'école.
Yavanna se sentit un peu stupide d'avoir oublié cela. Ce n'était qu'un détail, mais il en disait beaucoup. Pourquoi Sirius avait abandonné sa baguette et ne l'avait jamais reprise ? Et surtout, il avait prétendu être allé en mission... sans baguette ? Sans moyen efficace de se défendre ? Absurde !
D'ailleurs, quelle baguette utilisait à présent Sirius ? Elle ne savait pas. Mais une chose était sûre, ce n'était pas la sienne.

- Il faut que je retourne voir Viviane
, souffla Yavanna en faisant demi-tour.

Mais Sword la retint en lui attrapant le bras, et fronça les sourcils.

- Pour qu'elle fasse quoi ? Pour te dire bravo ? Que c'est un bon début et qu'elle va s'occuper du reste ? Ecoute, retournons à Poudlard, prenons la baguette de Sirius et cherchons à savoir ce qu'il s'est passé quand il a disparut. Si ça se trouve, il a été enlevé par quelqu'un qui lui a retourné le cerveau. Rappelle-toi ce que t'as fait Voldemort par l'entremise de ses serviteurs... tu étais devenue une des leurs grâce à un sort. Peut être que c'est pareil pour Sirius.

Yavanna pesa lourdement les paroles de Sword et en conclut qu'il était loin d'avoir tort. Elle avait manqué de réflexion, à agir dans la précipitation et s'en voulut. Elle se calma et retrouva enfin son flegme légendaire. Elle irait trouver les indices manquants, et saurait sauver Sirius de cette folie.
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MessageSujet: Re: Poudlard, une nouvelle ère commence [fanfic]   Poudlard, une nouvelle ère commence [fanfic] - Page 2 Icon_minitimeJeu 11 Aoû - 13:05

une fois de plus j'adore ta fic ^^
mais je commence à sentir que Bryan en a marre de moi... pourtant je fait rien avec Agatha
*le jure pour eviter de se faire tuer par Shadow*

sérieussement je me demande dans quelle ennuye je me suis encore fourer pour rater l'anniversaire d'emilie.
continue ainsi j'attend la suite (si il en as une) avec impatience
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MessageSujet: Re: Poudlard, une nouvelle ère commence [fanfic]   Poudlard, une nouvelle ère commence [fanfic] - Page 2 Icon_minitimeJeu 11 Aoû - 15:59

Je kif grave aussi neph Smile
très beau passage sur Émilie surtout j aime bien le fait qu elle soit proche des enfant
dommage pour mus

en plus les rôle sont inverse hein mus ? Émilie a la maison et mus en mission. LOL l ironie

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MessageSujet: Re: Poudlard, une nouvelle ère commence [fanfic]   Poudlard, une nouvelle ère commence [fanfic] - Page 2 Icon_minitimeVen 12 Aoû - 5:13

*applaudit*

Yavi a compris!!!Bravo!!!

Sérieusement,j'adore ta fic Nephtys.Vivement la suite!
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MessageSujet: Re: Poudlard, une nouvelle ère commence [fanfic]   Poudlard, une nouvelle ère commence [fanfic] - Page 2 Icon_minitimeSam 13 Aoû - 17:12

Tu sais maugrey, ce n'est pas toujours évident de penser à l'évidence quand le temps a passé et que les choses apparaissent sous leur jour le plus sombre. On a tendance à éluder les petits détails importants, surtout quand on ne voit pas immédiatement le lien entre les choses.


Emilie s'était rendue à Poudlard avec la ferme intention d'élucider les mystères entourant Remus et cette ignominieuse inconnue du nom d'Agatha. Elle tenait absolument à éclaircir le voile entourant la relation de ces deux là, et la belle vampire craignait le pire : que cette femme ne soit devenue l'amante de Remus. Emilie sentait d'ores déjà qu'elle ne supporterait pas cette trahison, cette humiliation ultime. Il s'agissait d'un raisonnement typiquement féminin, mais la vampire aimait trop Remus pour le laisser si facilement à une autre, et pire, le perdre à tout jamais.
Emilie n'était pas la meilleure auror du ministère pour rien : avant de prétexter une mission au sein de l'école, histoire d'enquêter sur le terrain, elle avait reccueillit le plus d'informations possibles sur cette fameuse Agatha. Quelle ne fut pas sa surprise de constater qu'il n'y avait rien sur elle. Impossible de savoir où elle était née, quand, et ce qu'elle avait fait durant son passé. De l'avis des fichiers du Ministère de la magie, cette femme n'existait pas. Tout ce qui pouvait se savoir sur son compte émanait de l'école elle même, à savoir qu'elle venait de postuler comme bibliothécaire.

Emilie prétexta devoir examiner chaque salle et couloir de Poudlard, en une ronde assez poussée, la menace Lord Mortis étant trop réelle pour s'autoriser un quelconque relâchement dans la surveillance. Ainsi, nul ne trouverait étrange de croiser Emilie dans un lieu inhabituel, ou en train de filer discrètement quelqu'un.
La vampire fila très vite à la bibliothèque, où elle pensait trouver aisément Agatha, mais touchant enfin au but, elle bouscula une élève dont les cahiers tombèrent à terre.

- Pardon,
se répandit-elle en excuse. Je ne t'avais pas vu.

Elle s’accroupit et commença à ramasser les livres tombés. Mais elle fut bien la seule à se préoccuper du sort des pauvres livres. Leur propriétaire se contentait de fixer Emilie qui ramassait pour elle, avec une expression qui rappelait quelqu'un à la vampire. D'ailleurs, Emilie laissa trainer son regard sur la jeune élève, la trouvant assez curieuse, sans doute à cause de son attitude qui paraissait à chaque seconde toujours plus hostile.
La jeune fille devait avoir 14 ou 15 ans, de taille assez moyenne, mais d'une corpulence suggérant une force physique loin d'être négligeable. San doute était-ce ses épaules rondes et bien musclées qui lui mirent la puce à l'oreille, à moins que ce ne fut-ce ses jambes taillées pour courir vite et loin. Hormis ces détails, son corps était généreux en formes, ses hanches et sa poitrine trahissant une féminité accrue pour son âge. Il n'y avait, en vérité, que son visage encore très juvénile pour rappeler son âge réel, car même ses yeux dorés, ne laissaient paraître son âge véritable. Elle avait le regard dur, empli de colère et de rancoeur, et fixait les gens avec un dédain profond, rappelant sans mal un certain dégout pour la nature humaine. La beauté de la jeune fille, aux yeux cruels, se trouvait aussi dans la douceur de ses traits, le glamour de ses lèvres roses et légèrement pulpeuses, et la brillance de ses longs cheveux bruns foncés, au reflet cuivré. Emilie remarqua également que ses oreilles n'avait ni une forme humaine, ni elfique, mais rappelait étrangement les oreilles de chien d'Inu Yasha. Elle avait des oreilles de loup, pensa la vampire en gardant en tête que l'école abritait également des lycanthropes.
L'aura qui se dégageait de cette enfant fit froid dans le dos, tant elle était mauvaise et violente. La demoiselle ne la cachait pas, pas plus qu'elle ne tentait de calmer cette ardeur néfaste qui grandissait en elle.

- Euh... voilà tes livres, balbutia légèrement Emilie.

Elle n'arrivait pas à détacher son regard de la jeune fille, tant sa présence la laissait perplexe et mal à l'aise. Pour une fois, Emilie ne savait pas comment réagir face à une élève, ce qui l'embêtat beaucoup. La jeune fille lui prit violemment des mains ses cahiers, et ne la remercia même pas. Elle lui lança juste un regard de profond mépris, comme si après cette bousculade il était normal qu'Emilie s'excuse et ramasse ses affaires, et qu'il était par contre impardonnable de sa part qu'elle ne s’aplatisse pas devant elle.
" Drôle de gamine" songea Emilie qui fronça les sourcils. "Et pas polie ou agréable pour deux noises." L'auror se détourna d'elle, estimant que chercher à corriger l'éducation de cette fille ne valait pas de perdre un précieux temps, surtout qu'elle avait Agatha à surveiller.

- Un conseil, comme ça entre nous.

Emilie se figea. L'élève venait de s'adresser à elle sur un ton dur, froid et cassant, fort désagréable à entendre. Emilie prit cela comme une agression verbale, mais resta calme et se contenta d'écouter poliment la jeune fille.

- Je ne sais pas ce que vous voulez à ma mère, mais vous n'avez pas intérêt à vous approcher d'elle. Si jamais je constate que vous lui tournez autour, je me charge de vous régler votre compte.


Emilie pensa halluciner. Comment cette enfant osait la menacer de la sorte, et sur un ton si odieux ? Elle se prenait pour qui ? Et qu'est-ce qu'elle lui racontait ? Un peu perdu, Emilie s'avisa de la questionner, tout en restant prudente :

- Votre... mère ? Je ne saisis pas.


- Ne faites pas l'innocente, j'ai lu dans votre esprit que vous cherchiez à surveiller Agatha, la bibliothécaire... C'est ma mère. Elle ne vous a rien fait, d'accord ? Alors si vous vous en approchez pour lui faire du mal, c'est à moi que vous aurez affaire.

Le regard de la jeune fille passa du doré au vermeille, ce qui alarma Emilie. Sa main caressa la poche où elle rangeait sa baguette, dans un instinct de survie poussé. Ainsi, cette fille lisait dans l'esprit des gens ? Elle avait de la ressource, mais pas de retenue.

- Je suis auror, c'est mon devoir de surveiller les gens... qui qu'ils soient. Et ce n'est pas une élève qui m'empêchera de le faire. D'ailleurs, je te trouve assez audacieuse pour menacer une représentante du Ministère, et bien prétentieuse pour croire que tu saurais me battre.


- Pfff... Je crois que celle qui se sur-estime de nous deux n'est pas celle que l'on croit. Vous ne me connaissez pas, vous ne savez rien de ce dont je suis capable. Et je me moque bien de savoir qui vous êtes. L'autorité du Ministère, je m'en moque éperdument, ils ne représentent rien de concret pour moi. Quant aux idiots qui administrent cette école, et leurs pantins qui enseignent leur savoir, leur autorité n'a que peu de prise sur moi.


Elle n'avait pas cillé, pas plus que sa voix n'avait tremblé. Emilie se trouva surprise de se confronter à tant d'assurance et de mépris de son prochain comme de l'autorité. C'était une enfant perdue qui se tenait devant elle. L'élève pointa un doigt accusateur en direction de l'auror et la menaça une fois encore :

- Ce qui vaut au sujet de ma mère, l'est également pour mon père. Ne vous approchez pas de lui.


- Et qui est ton père ? Maugrey ?

- Beurk ! Non, pas cet imbécile fini, je ne me vanterais certainement pas d'avoir un père comme lui. Non, mon père, c'est Teddy Remus Lupin.

- Pardon ?

La nouvelle avait interloqué Emilie. Sur le coup, elle pensa avoir mal entendu. Mais si cette gamine lui jouait un mauvais tour, elle allait vite le regretter. Devant le trouble grandissant qu'elle avait provoqué chez la vampire, l'élève esquissa un sourire mauvais. Voilà qui avait fait sacrément mal à l'égo de cette femme. Et soudain, elle comprit quelque chose, car la fille se mit à glousser en affirmant :

- Ooooh... ça y est, je sais qui vous êtes ! Maman m'avait parlé de vous. Vous êtes la garce qui a essayé de prendre la place de ma mère auprès de mon père quand elle a disparu. Je crois savoir que vous avez donné deux fils à papa... de sales bâtards. J'espère que papa ne m'obligera pas à les considérer comme mes frères, j'aurais trop la honte.


- Ce ne sont pas des bâtards
, répliqua Emilie dont la colère ne pouvait plus être contenue. Ils sont ses fils légitimes. Je suis l'épouse de cet homme que tu appelle papa. Et je ne crois pas ce tissu de mensonge que tu me sort. Si mon époux avait eu une femme et une fille avant notre rencontre, il me l'aurait dit.

Les yeux de l'élève pétillèrent de malice, et elle sembla se délecter de chaque parole vomit par Emilie.

- Mais ma mère était son épouse bien avant vous. Et ils n'ont jamais cassé. Papa a juste pensé que maman était morte, c'est pour ça qu'il s'est si facilement tourné vers une autre. En fait, puisque ma mère est encore vivante, mon père est devenu bigame en vous épousant. Dur hein ? Et si vous ne me croyez pas, demandez le lui. Questionnez le à propos de son ancienne épouse et de ses deux filles... Maya et Roia.

Le sourire de la gamine s'élargit un peu plus avant de partir en éclatant d'un rire sonore et cruel. Emilie aurait voulu la poursuivre et la punir, mais l'envie de trouver Remus pour lui extorquer la vérité était plus forte, et la vampire fit demi-tour, bien décidée à faire regretter à sa moitié d'avoir gardé pour lui un secret aussi lourd et honteux. elle pensait pourtant qu'il lui faisait confiance, qu'ils pouvaient tout ce dire, et qu'ensemble, ils étaient capable de résoudre n'importe quel problème. Comment avouer à leurs fils que leur père les avaient bien eu ?


Dernière édition par nephtys le Sam 13 Aoû - 19:41, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Poudlard, une nouvelle ère commence [fanfic]   Poudlard, une nouvelle ère commence [fanfic] - Page 2 Icon_minitimeSam 13 Aoû - 17:35

Hé!Pourquoi cette remarque plaisante?

J'ai pas un million d'enfants non plus...Et puis si j'en avais que je connaissais pas je les connaitrait quand même!(bien sur...)

J'ai beaucoup aimé!LE BLANC que met Roia a Emilie...Niark.
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MessageSujet: Re: Poudlard, une nouvelle ère commence [fanfic]   Poudlard, une nouvelle ère commence [fanfic] - Page 2 Icon_minitimeMar 16 Aoû - 14:47

héhé comme d'habitude rien à redire, j'adore ^^
je sais pas pourquoi sa commence à sentir le roussi pour moi, je sent que je vais avoir des manches à remettre...
aller continue sur cette lancer, et bonne chance pour la suite
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MessageSujet: Re: Poudlard, une nouvelle ère commence [fanfic]   Poudlard, une nouvelle ère commence [fanfic] - Page 2 Icon_minitimeVen 19 Aoû - 11:44

chapitre 11 : comme un ouragan


- Je m'en fiches,
pesta Emilie en exposant un vase sur son passage. Je me fiches pas mal de ton passé, nul en ce monde ne peut prétendre être ton blanc ou tout noir. On a tous fait des bêtises, eu des zones d'ombres... que tu ai voulu oublier ton ancienne famille, je veux bien... mais m'épouser et me faire des enfants alors que ta première femme est encore en vie et unie à toi... ah non ! Je ne puis admettre une telle infamie.

Un miroir éclata cette fois ci sous l'assaut de vague de magie qui débordait d'Emilie, sous le coup de la fureur. L'auror se sentait blessée, atrocement trahie, et particulièrement humiliée. Depuis qu'elle avait rencontrée Roia, elle ne cessait de revoir son visage moqueur et cruel, ses yeux emplis d'un mépris appuyé et sa voix grave et railleuse qui lui crachait des vérités honteuses. Ses paroles tournaient sans cesse en boucle dans son esprit, et si d'abord Emilie avait refusé d'y croire, elle du se résoudre à accepter ces faits. D'autant que Remus n'avait pu nier cette terrible vérité, et n'avait cessé de fuir, depuis, son regard assassin et meurtri.

- Emilie...

Remus la suivait à bonne distance, tentant de lui faire entendre raison et de s'imposer d'avantage dans leur dialogue. Pour le moment, il n'avait pu faire autrement que de se répandre en excuses, se ratatinant devant elle, baissant les yeux.

- Je la croyais morte ! Comme mes filles... On nous avait attaqué, je n'ai vu que du sang partout, des flammes et le silence et la solitude en réponse de mes cris et de mes recherches. Comment pouvais-je deviner, en te fréquentant, que ma première femme était encore en vie et bien décidée à me retrouver ?

- Ah ! Elle est bonne celle là ! Encore un peu et c'est de ma faute si cette femme est encore en vie et au seuil de notre porte. Je ne l'ai pas épousée Remus, et ce n'est pas non plus moi qui en ai épousé une autre sans vérifier si la précédente était effectivement décédée. Vois dans quelle position je me trouve. N'échange pas les rôles, veux-tu ? C'est moi la victime là dedans, et ne parlons pas de tes fils ! Comment vont-ils le prendre à ton avis ?

Remus baissa d'avantage la tête, confus et désespéré. Le temps avait passé, la passion qu'il avait éprouvé pour Agatha s'en était allé après des années de deuil. Sa rencontre avec Emilie avait été une incroyable renaissance, et il n'y en avait plus que pour elle. Il avait passé ses plus belles années avec elle. Pourquoi Agatha revenait après tant d'années sans donner le moindre signe de vie d'elle ? Fallait-il vraiment qu'elle détruise tout ce qu'il avait si difficilement construit ? Elle avait refusé de lui rendre sa liberté, et n'avait pas cessé depuis de le faire chanter, de tout dire à Emilie s'il refusait de la rencontrer de nouveau. Au moins, à présent, Roia avait brisé le secret, il n'était plus obligé de venir voir Agatha. Mais il redoutait son courroux.
Toutefois, avant de décider d'une stratégie pour neutraliser Agatha, Remus devait travailler à apaiser Emilie, et vu sa colère, il se demanda si ce n'était pas vain. La vitre de la fenêtre la plus proche explosa à l'approche de la vampire.

- Je concède que ce n'est pas une situation enviable, admit Remus. Mais que puis-je faire ? Je ne veux pas te perdre, car ma vie est avec toi à présent. Cet épisode avec Agatha est trop lointain pour que je reprenne tout de zéro avec elle. Mon coeur ne bat que pour toi et tu le sais. Mais elle refuse de me rendre la liberté, je crois qu'elle espère encore que je revienne vers elle.

- Je peux aller lui parler si tu veux, rétorqua l'auror dont le regard rouge trahissait un puissant désir de meurtre. Crois moi, si elle refuse, je t'assure que cette fois ci sa mort se définitive.

- Euh... ça ira, je vais pouvoir me débrouiller.

- Mais ça ne règle pas le fait que tu m'as caché cela alors qu'elle était revenue. Ma confiance en toi en est atrocement ébranlée, et je souffre tellement...

Elle empoigna avec force sa poitrine, griffant sa chaire jusqu'au sang. Remus en éprouva une vive honte, et tourna la tête pour ne pas croiser le regard de son épouse, pour ne pas voir sa souffrance.

- Tant que cette histoire avec cette femme n'est pas réglée, je refuse que nous vivions encore ensemble. Je vais être claire : Tu n'as qu'une seule femme... c'est elle ou moi.

- C'est toi voyons...

- Vas lui dire alors, que ça rentre dans son crâne et qu'elle comprenne ce que l'on attends d'elle : que vous divorciez.

Encore un objet qui explose. Remus supportait de moins en moins les cris de son épouse, et vivait très mal d'être prit ainsi en faute, alors qu'il n'avait rien fait pour mériter cela à la base. Il soupira, et recula. Il voulait partir, laisser derrière lui fureur de son aimée, et la jalousie d'Agatha. Décidément, les femmes vampires avait un caractère si entier qu'il était parfois difficile de vivre avec elles. Ne sachant encore comment se dépêtrer de ce guêpier, Remus prit la porte, les dernières recommandations vindicatives d'Emilie le poursuivant jusque dans le couloir. Il ferma vite la porte et s'enfuit vers la forêt en prenant sa forme de loup. Ces derniers temps, la liberté et le goût des voyages en solitaire se rappelaient à son bon souvenir.
La lune était haute, le ciel nocturne dégagé. Les étoiles se laissaient aisément admirer sans que l'astre nocturne ne les dérange vraiment. Sous le couvert des arbres de la forêt interdite, la lumière argenté de la lune ne parvenait à percer et ce fut dans l'obscurité la plus totale que Remus préféra quitter l'école à son tour, pour un retour encore indéterminé. Il s'en voulait seulement de devoir abandonner Yavanna au moment où elle avait le plus besoin de son aide.
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MessageSujet: Re: Poudlard, une nouvelle ère commence [fanfic]   Poudlard, une nouvelle ère commence [fanfic] - Page 2 Icon_minitimeVen 19 Aoû - 12:55

Alala c'est beau l'amouuuuuur...

j'adore,vraiment!
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MessageSujet: Re: Poudlard, une nouvelle ère commence [fanfic]   Poudlard, une nouvelle ère commence [fanfic] - Page 2 Icon_minitimeSam 20 Aoû - 17:37

Yavanna fixa le mur d'enceinte de l'école, et un frisson violent parcourut son échine. Ce n'était pas de la peur, ni du désespoir, mais plutôt de l'excitation. Le danger était là, sous ses yeux, aux portes de Poudlard. Au lieu d'avoir peur, elle était exaltée par la soif de combattre et d'affronter cet homme aux traits semblables à ceux de Sirius, son époux. Depuis son entretient avec Viviane, la directrice s'était convaincue que l'homme dénommé Lord Mortis n'était pas le vrai Sirius, et que le combattre lui permettrait de savoir qui il était réellement.
Sword laissa son regard embrasser la masse de l'armée du Mal, exultant à l'idée de plus possible d'ennemi. Combattant né, il était imposant, puissant et était devenu pour Yavanna le meilleur des protecteurs. Il n'avait peur de rien, ou de si peu que ce n'était même pas la peine de l'évoquer. Il n'avait en tête que la sécurité et le bonheur de sa protégée.

- Marrant, fit remarquer le guerrier. Tous ces hommes... toutes ces créatures... ils étaient au service de Lord Voldemort avant. Comment ce parvenu a réussi à tous les rallier à sa cause ?

Yavanna comprit où voulait en venir Sword. Dans sa tête, la même question trottait inlassablement, et au final, la conclusion la plus simple était que Voldemort avait encore préparé un sale coup, enrôlant d'une manière ou d'une autre Sirius. Il était à présent à déterminer quel rôle jouait réellement son époux. Avait-il consentit à cette infamie ou était-il la victime d'une odieuse machination visant à se servir de lui. La bataille qui allait se jouer serait déterminante sur ce point. Elle ferait tout son possible pour percer à jour le secret de ce Lord Mortis de malheur.

- Moi, fit-elle part avec froideur, je pense que Voldemort n'est pas aussi mort qu'il veut bien le faire croire, et qu'il tire les ficelles en secret.

Sword hocha la tête, parfaitement d'accord avec elle. Yavanna se retourna et fit face à ses professeurs qui attendaient les ordres. Tous connaissaient le plan de la directrice, chacun l'avait aidé au mieux à le mettre en place. Si yavanna ne pouvait plus compter sur Maugrey et sur Remus (qui s'était éclipsé en douce après sa "discussion" avec Emilie), elle pouvait à nouveau compter sur Nephtys qui avait enfin mit au monde sa fille. Et bien sûr, où qu'elle aille, Inu était là également.

- Bien, dit Yavanna. Une fois encore, l'école va devoir subir l'assaut des mangemorts. Ce n'est pas la première fois que nous les affrontons, une certaine routine, allons nous dire, avait finit par s'installer. Pourtant, vous le savez, cette fois ci, ils ont pimenté la chose en nous opposant un chef de guerre des plus... originaux.

Elle avait prit un ton assez ironique, mais en fait, elle était très contrariée par la situation. Elle était fatiguée par cette guerre incessante, et que Sirius se trouve dans le camp adverse l'agaçait encore d'avantage. Pourtant, elle l'aimait tellement...

- Vous savez quoi faire, inutile de vous répéter vos ordres...


Ils hochèrent tous la tête et se dispersèrent pour rejoindre leurs rangs. Leur loyauté se indéfectible et leur courage sans faille. Combien allaient mourir ? Quelle blessure allaient-ils encore subir pour protéger l'école ? Ils avaient tant donnés, ce n'était pas juste de leur faire subir encore tant de souffrances. Mais c'était leur choix, et jusqu'à ce que les mangemorts se retrouvent sous les fenêtres de l'école, ils n'avaient cessés de le répéter à leur directrice et leur amie. Cela lui remonta allègrement le moral.
Yavanna prit sa baguette et la pointa sur Mortis qui était à la tête de ses troupes, visiblement occupé à leur offrir un discours éloquent et plein de verve. Sirius avait un charisme fou, et savait mener ses hommes, un talent que sa femme ne pouvait lui enlever. Dommage, cette fois ci ce n'était guère pour la bonne cause. Serait-elle capable de le combattre ? Elle pensait que oui. Mais allait-elle arriver à dominer cette rage qui couvait en elle et qui menaçait de tout détruire sur son passage ? Elle bouillonnait, il était vrai, et heureusement, Sword était là pour la tempérer.

- Je vaincrais, décréta Yavanna pour s'en convaincre.
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MessageSujet: Re: Poudlard, une nouvelle ère commence [fanfic]   Poudlard, une nouvelle ère commence [fanfic] - Page 2 Icon_minitimeVen 26 Aoû - 20:11

Le combat faisait rage, et se cantonnait pour l'heure dans le parc de Poudlard. Lord Mortis avait envoyé en ouverture de la bataille des géants et les détraqueurs, histoire de semer le désespoir et le doute d'emblée de jeu dans l'esprit de ses adversaires. Puis, les loups garous déferlèrent sur les troupes du ministère, les mâchoires claquantes, le regard assassin et l'attitude menaçante. Le sang coulait, et il semblait que le camp du Mal dominait la bataille. Un sourire satisfait naquit au coin des lèvres du mage noir, même si du regard, il cherchait les alliés de Yavanna. Il n'était pas dupe, et mesurait sa confiance. Il savait que la directrice avait de la ressource et de puissants alliés, et il guettait l'instant où ils déferleraient sur ses troupes pour les repousser... et à ce moment là, il serait prêt à passer à son tour à l'attaque avec ses meilleurs éléments.

Yavanna...
Avait-elle devinée que derrière cette énième bataille aux portes de l'école se cachait des mois de préparations, de subterfuges, de plans minutieux destinés à assoir une suprématie sans appel ? S'imaginait-elle la finalité du plan ourdi ? Non, son esprit n'avait sans doute même pas effleuré la moitié du commencement de ses plans. Et savoir les trois imbéciles séniles qu'étaient Morgane, Viviane et Merlin incapables d'empêcher la réalisation de ses souhaits, de ne pouvoir même comprendre se qui se jouait à leur insu...
Mortis ricana, arrachant un sourire à Aléa. Il était jovial, et se sentait tellement puissant dans ce corps ! Comme une nouvelle jeunesse. Et il sentait le désespoir percer dans le regard de la directrice, se délectait de l'incompréhension des autres professeurs. Qu'il était bon de semer le Mal derrière soi. Oui, Mortis se sentait terrible vivant et puissant.

des ombres au dessus de sa tête indiquèrent que les dragons venaient d'attaquer, assaillant les géants et poursuivant les lycanthropes en déroute. Mais au lieu d'effrayer Mortis, cela le réconforta, le regard pétillant.

- Bien, la deuxième partie du plan peut commencer
, fit il à Aléa.

La sorcière acquiesça en silence, et fit signe à ses troupes. Les mangemorts tournèrent leur baguette vers les puissants dragons, avec pour seul but de les entraver par tous les moyens... sorts de stupéfixion, glace, ralentissement, tout était bon pour neutraliser ces reptiles. Même les géants leur lançaient des rochers dans les ailes. Mortis s'avança, et repéra aussitôt les ennemis les plus redoutables. Aléa s'en chargerait avec des personnes de confiance. Les Lestranges, les Malefoy... des alliés de choix.
Mortis s'élança à son tour dans la bataille, fonçant directement sur Yavanna qui se fondait dans la masse des attaquants, Sword à ses talons pour assurer sa sécurité. Mais pour le Lord noir, ce loup grincheux n'était qu'un menu obstacle. Il sourit, leva sa baguette, et lança un sort directement sur le protecteur de la directrice. Comme attendu, le vieux loup esquiva sans mal, et fondit aussitôt en sa direction, crocs dévoilés et armes levées. Au moment où ses dents allaient mordre la chaire tendre du cou de Mortis, une masse immense se jeta sur Sword, suivit d'une deuxième. Greyback et Lucian avaient guettés l'attaque du protecteur.
Un éclair rouge fusa à quelques millimètres de leurs oreilles, déclanchant chez eux un ricanement moqueur. Sans plus se préoccuper de la directrice qui continuait de les viser, ils chargèrent encore et encore Sword. Il était fort et endurant, il ne les craignait pas. Par contre, il redoutait cette distance mise entre lui et sa protégée, son amie, sa maîtresse. Et Mortis qui marchait vers elle avec une assurance déconcertante.

- Tu crois avoir gagné ?


Elle faisait à présent face à son ennemi. Dans les yeux de Sirius, elle ne vit pas l'éclat de vie de son époux, mais ce regard lui rappelait bien trop celui de Voldemort, que l'on prétendait mort. "Mensonge" se disait-elle. "Voldemort est devant moi, ayant volé les traits de Sirius pour mieux me duper et me déstabiliser". Elle ne tomberait pas dans le piège. Elle était le rempart de cette école, l'espoir des élèves.

- Détrompe toi ma chère, cela fait des mois que j'ai gagné. Mais tu es tellement aveugle... tellement... naïve et stupide.


Et il éclata de rire.
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MessageSujet: Re: Poudlard, une nouvelle ère commence [fanfic]   Poudlard, une nouvelle ère commence [fanfic] - Page 2 Icon_minitimeVen 16 Déc - 11:56

Chapitre 12 : Après la bataille.



Nul ne sut par quel miracle l'école avait tenue, sans parler du nombre incroyablement infime de morts qui en avait résulté de la pénible bataille qui venait de se jouer entre les murs de Poudlard. L'un et l'autre camp s'en était sortit qu'avec peu de dégâts, et l'armée Ténébreuse s'était éloignée pour un temps dans l'espoir de travailler encore à affaiblir les défenses. C'était du moins, la supposition faite par les alliés de l'école.
Cependant, l'heure n'était point au soulagement ni aux félicitations : L'on pleurait le triste état de Yavanna, la directrice, qui était tombée au combat. Oh ! Elle n'était pas morte, mais par un malheureux coup du destin, elle avait subi une blessure grave qui l'avait plongée dans un coma profond. Si le Ministère de la magie se refusait à perdre confiance et à subir cette fatalité, il fallut néanmoins admettre que l'état de la directrice avait plombé le moral de tous.
Sword ne cessait de la veiller et peu furent les personnes de confiance à pouvoir approcher de Yavanna. IL ne concédait leur approche que dans l'espoir que ces gens puissent la soigner et la réveiller. L'on guérit ses blessures et sur son lit où on l'avait allongée, elle paraissait aussi fraiche qu'une rose. Mais elle ne se réveillait toujours pas et l'inquiétude n'en demeura que plus grande. Telle une Belle au Bois Dormant, Yavanna semblait dormir et ne point vouloir s'éveiller que lorsque le moment serait propice. Faudrait-il le baiser d'un prince charmant ? Sword grogna, les mots se perdirent dans les gorges.



- Allons, Nephtys, que pouvons nous faire ?

Sword fixait la directrice de la maison Poufsouffle avec un regain d'espoir. Se souvenant qu'elle faisait de la nécromancie à la base, il avait été la quérir avec l'idée en tête qu'elle saurait ramener Yavanna. La jeune femme s'était affairée des heures durant, auscultant, vérifiant dans ses livres et testant diverses choses sur le corps inanimé de la directrice. Rien ne sembla y faire, une fois de plus. Mais Nephtys n'était nullement découragée, même si les nouvelles qu'elle devait annoncer n'étaient absolument pas bonnes :

- Rien dans l'immédiat. J'ai essayé toutes mes formules, toutes mes potions, mais rien à faire. Le sort utilisé est plus fort que ce qu'il m'a été donné de voir. Mais je te rassure, elle n'est pas morte, et n'est pas près de l'être si on continue à la protéger.

- Mais alors, pourquoi elle ne se réveille pas ?

Le grondement impatient de Sword fit légèrement sursauter la jeune femme. Elle avait rarement vu le gardien de Yavanna aussi nerveux et grincheux, et cela ne fit qu'accentuer le mal être et le chagrin de Nephtys.

- Je te l'ai déjà dit, c'est l'effet d'un sortilège très puissant. Je m'étonne d'ailleurs que Mortis ai connaissance d'un tel procédé. Bref, ce sort a pour effet d'endormir l'âme de sa victime. Du coup, Yavanna est plongée dans un sommeil profond et perpétuel et il lui est impossible d'avoir la volonté de se réveiller par elle même.

Nephtys se gratta derrière l'oreille, fort embêtée. Elle était nécromancienne, et connaissait la magie de la Mort de A à Z. Par contre, la magie de Vie n'était pas du tout son domaine de prédilection, il aurait fallut pour cela un prêtre ou un druide, quelqu'un sachant parler aux esprit des vivants et de la nature. Eux seuls avaient assez de sciences pour briser le mal qui rongeait Yavanna.

- Sword, il faudrait que tu parle aux Druides, et s'ils ne peuvent rien, chercher du côté des esprits ou de Dana-Danu. Car à moins que le lanceur de sort ne défasse de lui même ce sort, ce dont je doute connaissant le bonhomme Mortis, il faut demander la faveur de gens ou créatures plus puissants.

- Alors je vais attraper ce Mortis et le trainer par la peau du cou jusqu'ici pour le forcer à briser son propre sort.

Nephtys soupira, hochant la tête d'un air déplorée. Sword était dans une telle colère qu'il n'entendait plus la raison. La jeune femme ne sut s'il était prudent de lui faire la moral, de lui expliquer ô combien son idée était saugrenue et impossible à réaliser.

- Tu compte franchir à toi tout seul l'armée des Ténèbres, te battre contre la garde d'élite de Mortis, composée quand même de Lucian, Greyback, Aléa et Mab, pour ensuite te confronter à Mortis sans savoir si tu battra ce dernier et s'il se laissera ramener ? Ne me fait pas rire... tu n'es pas invincible, et la puissance de l'école n'est pas aussi fiable, surtout depuis la mal qui touche Yavanna.

Sword faillit injurier Nephtys, lui lancer une rhétorique acerbe, mais il calama son élan et reconsidéra la chose. Au fond de lui même il savait cela impossible, mais avec un plan... non, même avec un plan, ce n'aurait pas été aisé d'y parvenir. Il se laissa glisser de désespoir contre un mur et resta silencieux à contempler son malheur. Il réfréna ses larmes, voulut se montrer plus fort mais il n'avait plus le moindre moral pour le faire tenir bon.
La jeune femme le contempla, et empathique, le laissa choir tranquillement tandis que de son côté, elle songeait également à un plan.

- Je vais demander à une personne de confiance de trouver Merlin pour y quémander quelques conseils. Quelque chose me fit que le vieux barbu n'est pas resté sans rien faire de son côté. Sirius est quand même son petit-fils, je doute fort qu'il l'aurait laissé se vautrer dans le Mal sans ciller.


Sword releva la tête, la flemme de son espoir soudainement un peu plus ravivée. Il se dit que la poufsouffle n'avait pas tord et qu'avant de se lancer tête baissée dans le combat, il était mieux de recueillir l'avis des plus érudits.

- Et puis, je voudrais mener une petite enquête, savoir comment Sirius a pu basculer. Je suis persuadée que si on tenait la source du problème, il serait un peu plus simple de se sortir de ce bourbier. Mais... je ne sais pas par où commencer.

- Envoie d'abord la personne de ton choix parler à Merlin. Nous aviserons ensuite pour ton enquête. Avec un peu de chance, il en ressortira un indice sur la direction à chercher.

Nephtys sourit, fit un petit signe de tête et prit congé, laissant seul Sword en train de méditer tout en veillant sur sa protégée. Il n'était pas concevable que la déesse les abandonne, surtout en une situation aussi noire et désespérée. Il ne doutait pas qu'une issue favorable était encore possible. cela aurait pu être pire, après tout. Yavanna était encore en vie et tant qu'elle le resterait, tout n'était pas perdu.
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MessageSujet: Re: Poudlard, une nouvelle ère commence [fanfic]   Poudlard, une nouvelle ère commence [fanfic] - Page 2 Icon_minitimeVen 16 Déc - 12:12

Exellent!Vraiment!J'adore j'adore j'adore j'adore!
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MessageSujet: Re: Poudlard, une nouvelle ère commence [fanfic]   Poudlard, une nouvelle ère commence [fanfic] - Page 2 Icon_minitimeVen 16 Déc - 16:31

moi aussi j'adore
juste un ti trucs comme ça nephtys (y as rien de mal tracasse)
une chance que ma yavanna soit encore en vie, si elle meurt je meurt aussi mais pas l'inverse.
C'est amusent de voir comment tu peu cerner un perso pour ecrire à sa place, en te lissent je resent bien, la réaction de sword, quand tu le dis "Elle avait rarement vu le gardien de Yavanna aussi nerveux et grincheux," c’est normal Yavanna fait partie de moi tout comme je suis en elle , si elle est dans un sale êtas j’en subit es conséquence

enfin bref de blabla et bonne continuation
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MessageSujet: Re: Poudlard, une nouvelle ère commence [fanfic]   Poudlard, une nouvelle ère commence [fanfic] - Page 2 Icon_minitimeDim 18 Déc - 13:48

moi aussi j'adore bravo
moi mourir? nn j'ai d'abord a régler des comptes avant d'en arriver là

mais par contre dormir dans un sommeil profond bonne idée pour prendre des vacances ptdr
alors j'attends la suite ^^
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MessageSujet: Re: Poudlard, une nouvelle ère commence [fanfic]   Poudlard, une nouvelle ère commence [fanfic] - Page 2 Icon_minitimeMar 20 Déc - 13:33

Koinzell atterrit à Pré-au-Lard après avoir fait le tour des échoppes à
Londres. Même dans les lieux les plus magiques et les plus secrets, il
n'était parvenu à trouver l'homme qu'il cherchait si activement. Epuisé,
agacé, il avait décidé de mettre un terme à sa quête. Que Nephtgys
aille se faire voir ! Merlin était introuvable et son pauvre loup ailé
n'en pouvait plus de voler des heures durant et ses propres yeux
piquaient de scruter le paysage couvert de neige et de glace.
Il attacha les rênes de sa monture à un lampadaire, gratifiant son
compagnon de route d'une caresse franche sur son museau, puis, il entra à
la Tête de Sanglier et s'assit à la table la plus reculée et baignée
par les ombres. Il avait envie d'être en paix, de vider la tête de tous
les ennuis qui l'accablaient. Cette guerre contre Mortis n'arrangeait
ses affaires et il s'était assez vite rendu compte qu'on ne le laissait
pas aller là où il entendait.

- Une bière
, commanda l'elfe sur un ton las. Et si vous savez où se
trouve un homme appelé Merlin, dites lui qu'on le cherche à Poudlard.
Moi... j'en ai marre.



Une semaine qu'il parcourait le pays de long en large, en vain. Il
n'avait presque pas dormit, mangeait peu, et tout ça pour quoi, au final
? Cette brêle de Nephtys lui avait juste promis un peu d'or et quelques
menues compensations de son choix. Mais après diverses pérégrinations
dans toute l'Angleterre, il renonçait. Rien ne valait de se casser le
cul pour un vieux barbu un peu fou.


Il soupira, et dès que sa bière fut sous nez, il plongea dedans sans se
poser de question. Quand il eut finit sa pinte, un homme barbu aux
cheveux noirs, le regard rieur et la taille ceinte d'une longue épée de
maître s'était assis juste en face de lui. Derrière lui, un jeune garçon
de 14 ans à peine se tenait tranquillement debout, l'air un peu
ailleurs. Visiblement, il accompagnait l'homme, mais comme ils ne se
ressemblaient pas du tout, le garçon ayant les cheveux blonds et les
yeux bleus, Koinzell supposa qu'ils n'étaient parentés mais simples
compagnons de route.

- Vous me voulez quoi ? grogna l'elfe.



- ben, il parait que tu cherche Merlin, non ? A moins que le patron de la Tête de Sanglier ne se soit trompé.



Koinzell leva un sourcil, un peu étonné, et haussa les épaules. Encore
un type qui pensait avoir des informations et qui voulait les monnayer.
Il ne se montra donc pas plus intéressé que cela.



- Je sais où se trouve Merlin, fit l'homme en souriant.



- Et vous me proposez un prix contre votre info...


- Pas du tout !


Koinzell leva une nouvelle fois un sourcil interrogateur. Cet homme ne
monnayait pas ses services ? Voilà qui était intriguant et qui
l'incitait à la méfiance. Il se redressa contre le dossier de sa chaise
et les fixa avec suspicion.



- Que voulez vous ?
demanda Koinzell qui était sur sa réserve.



- Rien, répondit l'homme. Ce n'est que de l'altruisme de ma part. Et puis, je tiens à aider mes bons amis...


Il claqua des doigts et réclama trois pintes à sa tables. L'inconnu
était si jovial que l'elfe restait perplexe. Il fixa le jeune garçon
avec curiosité et un peu hésitant, il demanda :


- Trois choppes ? Votre jeune... ami... n'a pas l'air en âge de boire, il me semble... du moins.



Le garçon sourit à son tour, l'air malicieux et s'assit à son tour. Mais
il ne dit mot et se contenta de laisser son compagnon mener la
conversation. Koinzell n'en pouvait plus, l'homme parlait, parlait, et
il discutait en fait d'un rien et il devint vite ennuyeux aux yeux de
l'elfe. Ce dernier se demanda bien comment ce clown pouvait savoir
quelque chose sur le vénérable Merlin.
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MessageSujet: Re: Poudlard, une nouvelle ère commence [fanfic]   Poudlard, une nouvelle ère commence [fanfic] - Page 2 Icon_minitimeVen 3 Aoû - 14:39

Au palais de Voldemort, Mortis réfrénait ses hurlements. Peste étaient ces femmes qui tenaient tant à soigner les blessures du vainqueur ! A croire que le sang des hommes les excitaient. Alea s'était munie de ses meilleures fioles de guérisons pour nettoyer et panser ses plaies les plus profondes, et à présent, son corps n'était plus que douleur et picotement.
Toutefois, ce n'était que la rançon du succès, car Mortis était parvenu à ses fins, malgré la difficulté. Yavanna s'était terriblement bien défendue, une vraie tigresse aux griffes meurtrières. Sa baguette sifflaient méchamment chaque fois qu'elle l'abaissait pour lui envoyer un sort. Un moment, il crut ne jamais pouvoir réaliser ses plans et ordonner la retraite. Seule une faille dans sa défense lui permis de placer son sort et de maitriser Yavanna. Dommage, ce crétin de Sword l'avait sitôt emportée loin des combats, les empêchant de la kidnapper. Mais vu son état actuel, la directrice de Poudlard ne pourrait plus les ennuyer. A cette pensée, Mortis sourit.

- Vous semblez satisfait, my Lord,
remarqua Alea qui rangeait ses produits.

- Un peu que je le suis
, répondit aussitôt le lord en question. Ne l'es-tu pas au vu de nos résultats ? Chaque jour qui passe voit nos ennemis s'affaiblir. L'heure de la victoire approche, ne nous hâtons pas trop vite. La précipitation est une mauvaise chose quand on touche si près du but.

- Nous avons joué gros, admit la sorcière. Nous n'étions même pas certains d'y parvenir. Nous avons jouit d'une chance folle.

- Non, pas de la chance. Nous étions parfaitement préparés et nous les avons pris par surprise. Une attaque en tout point parfaite.


Mortis sortit de la pièce, laissant derrière lui une Aléa quelque peu songeuse, mais assez ravie de voir les plans de son maitre se concrétiser dans le bon sens. C'était sans doute la première fois qu'il ne semblait pas y avoir d'anicroche dans leurs tentatives de prendre le pouvoir. Bon présage ? Elle l'espérait. Déjà, à la base, elle faisait tout ce qui était en son pouvoir pour surveiller ce qui pouvait ne pas aller, à commencer par les excentricités de Mab. Cette femme avait la fâcheuse tendance à agir à sa guise, sans prendre conscience que ses actes pouvaient nuire au bon déroulement du plan initial. Elle était trop indépendante, trop têtue, et surtout trop impatiente. Le Trône d'Avalon lui montait à la tête et lui faisait perdre parfois la notion de la réalité.
Mortis, de son côté, se demandait comment allait son prisonnier favori. Pourquoi d'ailleurs ne pas lui rendre une petite visite ? Cela faisait un bon bout de temps qu'il n'avait pas été le titiller, l'humilier, tout au fond de son cachot, dans les tréfonds de cette tour misérable en plein coeur de la forêt interdite. Jamais ces imbéciles de l'école ne s'étaient imaginés que leur directeur chéri croupissait si près d'eux, à quelques kilomètres seulement de l'école. Leur naïveté écoeurait le mage noir, mais ce n'était pas grave, il ne se passerait pas longtemps avant qu'il ne les élimine.
Mortis n'avait nullement l'intention d'offrir un meilleur traitement à Sirius à présent qu'il vivait dans son corps originel. Comme il ne tenait pas à réintégrer son ancienne enveloppe corporelle, il avait trouvé l'idée merveilleuse de laisser décrépir ce brave Sirius dans ce corps déjà bien affaibli. La faim, la fatigue et l'inquiétude auraient tôt fait d'en venir à bout. Il se mit à rire rien qu'à imaginer la scène. Et s'il venait à tout avouer à ses chers amis ? Voir leur désespoir à l'idée de ne pas avoir compris de suite, puis les tuer. Il frissonna de plaisir. Bien... allons à la tour. Parlons encore à Sirius de cette douce torture.


.............................................................................................


Viviane était soucieuse. L'absence prolongée de Merlin, sans avoir aucune nouvelle de lui ni aucun signe de vie, la plongeait dans une anxiété inhabituelle. Mais pas seulement. Depuis un certain temps (ou alors cela datait-il également du départ de ce vieux fou ?), Morgane était sur les dents. Tantôt elle passait des heures dans un silence des plus pesants, tantôt elle pestait à tout va, trouvant tous les détails qui pouvaient la chiffonner dans la journée. De plus, elle passait des heures devant son miroir, à décortiquer l'avenir.
Et elle, que pouvait-elle faire ? Elle n'avait pu que donner quelques conseils à Yavanna. Mais avec ce qui venait de lui arriver, il lui semblait que les dieux avaient décidés d'un autre destin pour eux. Un avenir sombre se profilait. Les prédictions du miroir magique prenaient doucement forme. Que faire pour y remédier ?

A force de faire le tour des choses, d'essayer de comprendre, un plan était né dans l'esprit songeur de la Reine du palais de Cristal. Si Yavanna était devenue la Belle au Bois Dormant, il fallait trouver un Prince qui la libèrerait de son sommeil... si possible avant cent ans. Mais qui ferait un Prince acceptable dans ce genre de situation ? Qui aurait les nerfs assez solides pour assumer ce combat contre les Ténèbres ? Elle avait un ou deux noms en tête, et elle ne doutait pas qu'ils accepteraient de l'aider.
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MessageSujet: Re: Poudlard, une nouvelle ère commence [fanfic]   Poudlard, une nouvelle ère commence [fanfic] - Page 2 Icon_minitimeVen 3 Aoû - 16:39

Super! Sa m'avais manquer! J'ai tout relu cet aprem et je kiiiiiif! *-*

Nephtys,tu sais que je t'aime hein?
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