Poudlard, une nouvelle ère commence [fanfic]

Suite à la panne de pc (déjà expliqué ailleurs), je décidais de meubler mes vacances de noël en écrivant un peu. L'idée de faire une fic sur le forum vint à moi comme une évidence. Ne vous fâchez pas, j'ai fait sorte que ce soit humoristique et que tout le monde en prenne pour son grade. Ne vous inquiétez pas, j'ai essayer de respecter vos caractères et vos histoires respectives.

Par contre, s'il vous plait, lâchez des coms ^^
Il n'y a rien de plus gratifiant ou de plus enrichissants que des coms. N'hésitez pas à critiquer au besoin.

POUDLARD, UNE NOUVELLE ERE COMMENCE
CHRONIQUES DE LA PLEINE LUNE
Fanfic

Chapitre 1 : Un départ inattendu

Yavanna était assise confortablement devant son bureau. Elle relisait et raturait le discours qu'elle mettait au point depuis des jours. Elle tenait à ce que tout soit parfait durant sa petite réception, auquel participait le ministre de la magie et les trois grands sages, Viviane, Morgane et Merlin. Bref, il se préparait un évènement secret et extraordinaire à Poudlard.
Suçotant sa plume d'aigle, elle parcourait les lignes d'un air satisfait. Alors qu'elle reposait sa feuille, soulagée, quelqu'un toqua mollement à la porte.

- Entrez !

Yavanna, qui n'attendait personne à cette heure tardive de la soirée, se redressa dans son fauteuil, et troublée, vit Maugrey entrer dans son bureau. Grand, brun et barbu, le professeur arborait des traits tirés et fatigués ainsi qu'un regard sombre et morne qui ne présageait rien de bon. Trainant les pieds, il s'empressa de s'effondrer sur la chaise devant le bureau, sans lâcher un mot. Pas de bonsoir, ni d'excuses.
En bonne directrice, Yavana croisa les devant elle et prit une attitude neutre et digne, plein de sérieux. Bien qu'intriguée, elle ne laissa rien paraître et se permit d'engager la discussion :

- Et bien, fit-elle avec un petit sourire, ce n'est pas courant de voir notre cher professeur d'arithmancie dans le bureau des directeurs.

La belle brune observa avec un brin d'amusement le faërien lever les yeux vers elle, le regard las. Il se frotta les yeux, soupira puis grogna :

- Ce n'est pas drôle. En ce moment, j'ai des élèves terribles. C'est tout juste si ces gamins sont intéressés par mes cours. Ils rêvassent, quand, bien sûr, ils ne mettent pas une pagaille monstre durant mes cours. Ils sont régit par leurs hormones !

Yavana pouffa de rire, ayant un mal fou à se contenir. Ce genre de plainte était fréquente parmis les professeurs et Maugrey avait toujours était le premier et le plus virulant à manifester ce genre ras-le-bol. Et ce ne serait pas la dernière de l'année.

- Oh, mais que je sache, ce n'est pas nouveau ça ! fit aimablement remarquer la directrice. Jadis' nous fûmes nous-même des élèves difficiles et turbulants, plus préoccupés par nos flirts que par nos cours. De toutes façon, cela fait des années que tu enseignes, tu devrais avoir compris cela. Tu en as maté des élèves coriaces depuis.

- Pfffff !

Maugrey leva les yeux au ciel et s'avachit d'avantage sur sa chaise.

- Evidemment, lâcha le professeur en ralant. Pour qui tu me prends ? Ce ne sont pas quelques ânes qui vont faire leur loi dans ma classe.

- Evidemment, renchérit Yavanna en hochant gaiement la tête.

- Mais j'en ai assez ! Tempéta le faërien en tapant le bord du bureau avec le poing. Ce ne sont que des idiots ! Incapables de faire la subtile différence entre le vol sans support et la lévitation.

- Des enfants, défendit la directrice conciliante. Ils songent surtout à s'amuser à leur âge. C'est tout à fait normal, au fond.

Maugrey se renfrogna, croisant nonchalament les bras. Comme un boulet de canon, il annonça :

- Ben moi, j'en ai assez soupé de ces gosses. J'ai décidé d'arrêter l'enseignement et de prendre enfin ma retraite.

Yavana fixa le professeur d'arithmancie d'un air abasourdie. Il était habituel pour elle d'écouter les plaintes très nombreuses de Maugrey. Il ne se passait pas une semaine sans que l'homme ne rouspète contre quelqu'un ou quelque chose.

- Allons, allons, quand même, tenta de raisonner Yavana calmement. Tes cours ont toujours été ta joie de vivre, ta fierté. Tu enseignes depuis si longtemps et avec tellement de passion...

- NON, NON, NON ! interrompit le professeur en se levant brusquement. J'en ai vraiment assez. Je suis fatigué et rien ne saurait me faire changer d'avis. J'ai très mûrement réfléchit la chose durant ces derniers jours.

IL tira de sa veste un parchemin cacheté et le posa délicatement sur le bureau, bien en face de Yavana. La belle brune fixa le papier enroulé avec appréhension. Elle le déplia et le lut d'une traite. Comme elle le craignait, il s'agissait d'une lettre de démission.
Maugrey reprit :

- Je m'en irais demain matin, à l'aube. Mes valises sont prêtes.

Alors qu'il se dirigeait prestement vers la porte, Yavana se leva à son tour et tenter une ultime fois de le retenir et le faire changer d'avis :

- Mais que vas-tu faire ? Je te vois mal te tourner les pouces, seul dans ta grande maison. Ton fils Théo est à l'école, tu ne le verrais plus.

Maugrey se retourna, goguenard et moqueur, s'étant attendu à une telle réplique. Il lança fièrement, certain de son petit effet :

- Mais... Théo est assez grand pour vivre sans moi. Et rien ne m'empêchera de le revoir par la suite. Et puis, je n'ai jamais dit que je retournais dans ma maison à Faërie. Je m'en vais faire le tour du monde, moi ! Je vais voyager, faire des découvertes, m'enrichir, me faire de nouveaux amis et vivres de palpitantes aventures, comme dans ma jeunesse.

- Oui... mais tu restes encore jeune il me semble. La trentaine tout juste si j'ai bonne mémoire.

- Oui, mais j'ai déjà bien vécu. J'ai deux enfants déjà, des années d'enseignements derrière moi et j'ai souvent combattu pour Poudlard et mes amis. Je ne compte plus le nombre de fois où je suis mort et revenu à la vie. Je suis las à force. J'ai beaucoup donné. J'ai besoin d'une pause, le temps de me ressourcer.

Yavana se rassit, dépitée par les paroles de Maugrey, et sa décision définitive. Elle ne pouvait que se résigner en silence, ne possédant pas le pouvoir de le retenir.

- Soit, si telle est ta décision, fit-elle sombrement. Je la comprends et la respecte. Je ne te cacherais pas ma surprise et la peine que cela provoque en moi. Tâche toutefois de ne jamais oublier que nous restons tous tes amis.

- Je sais, répondit Maugrey avec un doux sourire. Poudlard a toujours été comme ma famille. Je ne vous oublierais jamais. C'est une promesse.

Il salua Yavana d'un hochement de tête avant de passer la porte d'un pas trainant. Quoi qu'on en dise, partir lui brisait le coeur. Mais s'il ne partait pas quelque temps, il finirait par s'essouffler. Descendant les marches menant au bureau de Yavana, il apperçut dans un couloir voisin Remus discuter avec deux élèves. Il eut un pincement au coeur, regrettant déjà ses disputes avec lui. Pour ne pas en souffrir d'avantage, il fit le choix douloureux de passer son chemin sans rien dire à Remus. Il apprendait bien assez tôt son départ.

Invité

sa me plait vachement!serieux c'est génial!ont dirais un moi dans le futur et un peu moins bête...non serieux neph c génial!a quand la suite?

J'ai tout lu ( Miracle ! ) Et j'ai vraiment beaucoup aimé l'histoire, tu refait parfaitement bien la caractère des personnages ainsi qu'une bonne description des actions, se qui est important dans une fanfic. Je dit qu'une chose, je voudrait bien savoir la suite ^^

Invité

woua.... y as que sa à dire ^^, j'ai lue et relue cette fanfic
j'adore (tu sais a quelle point via notre mp XD)
j'attend qu'une choses ... la suite !
franchement continue ainsi tu as du talent pour raconter les histoires profite en

Invité

Jolie, j'aime bien. Et j'ai hâte de voir la suite, surtout avec Teddy Remus Jonh Lupin^^

Sympa ta petite histoire, j'aime bien.
Tu vas faire l'histoire de tous les persos du fofo?! Je te souhaite bonne chance alors et j'attends la suite avec impatience^^

Chapitre 2 : S.O.S pères en détresse

Koïnzell était un elfe des plus singuliers. D'abord, il n'était que demi-elfe, ce qui en faisait un être un peu à part. Ensuite, il avait un physique et un passé atypiques, entourés d'une aura de mystère. Il restait d'ailleur très évasif sur son histoire, jugeant que "n'importe qui" n'avait aps à savoir ce qu'il avait fait ou subi jadis. Pour être franc, il n'avait pas, ou peu, d'amis, justes quelques plaisantes connaissances rencontrées au fil de ses voyages et de ses aventures, qu'il aidait ou tourmentait selon son humeur ou la situation dans laquelle ils se trouvaient. L'elfe se montrait très souvent jovial et serviable, un tantinet taquin, et c'était souvent sans mal que les gens le qualifiaient de "charmant compagnon". Outre cela, l'elfe ne laissait parâitre de sa personnalité que ce qu'il voulait bien montrer, c'est-à-dire pas-grand chose.
Koïnzell avait également un physique des plus curieux, mélange surprenant de corps d'adolescent et de stature guerrière. Il était plutôt petit pour sa race, mince, et son visage paraissait d'une incroyable jeunesse. Sur son corps se voyaient des cicatrices en tout genre, dont une balafre qui barrait son oeil. Il avait de longs cheveux verts tressés et une peau diaphane. Par ses cicatrices, il dévoilait un aspect guerrier à la fois inattendu et intéressant. IL portait une tunique légère de cuir, parfois renforcé par des plaques de métal. A sa ceinture reposait une fine épée elfique qu'il ne quittait jamais, gage de sa survie si l'on en jugeait par ses nombreuses blessures.
Dans son regard se reflétait une intelligence et une maturité peu commune, ponctuée par une pointe de curiosité, qui tranchaient avec l'aspect juvénil de Koïnzell. De temps en temps, on pouvait surprendre l'elfe perdu dans une mélancolie inhabituelle, vite effacée par un sourire engageant et moqueur. Mais toujours, il donnait l'impression de cacher un terribel secret.
Koïnzell montait un gigantesque loup ailé. L'animal était à la fois l'ami, le confident, le destrier et le compagnon de bataille de l'elfe. Jamais ils ne se séparaient, ou pour peu de temps. Ensembles, ils vagabondaient gentiment à travers le monde, sans camp ni attache. Ils ne se fiaient qu'à eux et au destin.

(à suivre, je n'ai pas fini de taper le chapitre. Hommage à notre cher elfe admin, qui se plaint toujours de ne pas participer souvent... là, il va bouger XD j'espère pas avoir fait de bourde dans sa description. Pour le coup je me suis lâchée)

Y'a rien à dire sur la description ! Tout est parfait, tu m'a bien analyser. Je vais faire attention si je veux gardé mon secret moi !

Je me plains ? Bah oui quoi. Pendant un bon moment, pas moyen de trouvé une idée pour rentré dans l'histoire du forum xD Mais là, je vais bouger.

Si je peu rajouté deux choses à ta description :
1° Quelque cicatrice ok, une balafre mais aussi une grosse cicatrice en forme de crois sur la poitrine =D
2° Mon épée que je porte n'a rien d'extraordinaire, se n'est qu'une simple épée ^^ Mais véritable épée sont parfaitement caché.
3° Une autre information important aussi, je suis un demi-elfe LUNAIRE. Qui veut dire que je puise ma force avec la lune tout comme mes pouvoirs. Mais je dirait pas plus !

Je dit aussi une chose ! VEUX ABSOLUMENT LA SUITE *-* Continu vraiment ! Je suis pas fan des fanfic, mais là, j'ai vraiment envie de savoir le reste
* Admire se texte destiné a lui * Et merci Nephtys pour te donné la peine pour un vaurien comme moi xD Merci encore !

(Tu n'es pas un vaurien voyons ^^
merci pour les précisions, je prends note)

Toute la nuit Koïnzell avait chevauché sur son loup, survolant villages, plaines et forêts, à la recherche d'aventures. La nuit fut belle et longue, et malgré le froid intense de l'hiver, cela n'avait incommodé en rien le demi elfe. Il se félicitait de posséder une cape elfique qui le protégeait efficacement du froid glacial.
Le jour commença à poindre à l'horizon. Le loup perdit de l'altitude et essayait de trouver un endroit tranquille où se poser. Survolant la forêt interdite, l'animal songea qu'il serait plus sage de se poser sur la verte pelouse glacée du parc de l'école. Koïnzell murmura quelques mots à l'oreille du canidé volant qui hocha la tête. Aussitôt, il descendit en piqué vers le sol, en direction d'un point blanc et rouge qui se déplaçait lentement vers le lac.

" Que je sois damné s'il ne s'agit pas d'Inu Yasha" pensa Koïnzell en souriant. Tout à coup, germant dasn l'esprit de l'elfe une bonne plaisanterie à faire. Il murmura à nouveau à l'oreille de son familier, intimant l'ordre de se poser à l'abri du regard du demi-démon. Le loup se posa aux abords de la forêt, profitant du couvert des arbres pour se camouffler.Avec l'aube grandissante, il était aisé de jouer avec les ombres.
Quand Koïnzell descendit du dos de son compagnon, un sourire mesquin se dessina sur ses lèvres, et, à pas de loup, aussi silencieux que le silence lui-même, il s'approcha d'Inu.
" Etrange" se dit alors l'elfe amusé. " Inu a un odorat développé pourtant. En temps normal il aurait déjà flairé mon odeur. "
Pressentant que l'hanyo était très préoccupé, il en profita pour s'approcher d'avantage, et lorsqu'il fut suffisamment près...

- BOUH !!!

Le cri de Koïnzell surpris tellement Inu que ce dernier avait fait un bond surprenant avant de de trébucher sur quelques cailloux et se retrouver les fesses au sol. Il fixa alors l'elfe hilare et fier de sa petite plaisanterie, le fusillant du regard tandis qu'il se massait le postérieur endolori. Se relevant péniblement, il grogna et pesta contre l'elfe, qui se tenait le ventre tant il n'en pouvait plus de rire.
Inu était vexé, et un peu honteux. Mais derrière le masque de colère qu'il affichait, Koïnzell décela de la fatigue et une profonde lassitude sur le visage d'Inu. Cela l'interpella, presque autant que la préoccupation dont il faisait preuve ou la promenade nocturne dont il revenait.

- Toi ! cracha Inu menaçant. Tu as de la chance que je ne sois pas en bonne forme, ou que je n'ai pas ma forme de loup-garou, parce que je t'aurais volontier croqué.

- Rooooooh ! Mais quel manque d'humour manifeste ! railla Koïnzell entre deux hoquets de rire. Ta compagne t'aurait-elle viré du lit en plein milieu de la nuit ?

L'elfe se remit à rire de plus belle. Sa petite raillerie gentillette avait provoqué un nouvel élan de vexation chez Inu, ce qui n'eut d'autre effet que d'accentuer le rire incontrôlable de l'elfe. Décidément, Inu faisait une victime idéale pour les plaisanteries de Koïnzell.

- Je ne trouve pas ça drôle, rétorqua Inu qui rougit de honte. Je n'ai pas fermé l'oeil de la nuit. Je n'ai pas trouvé le sommeil...

- Ah ? Nephtys t'empêche de dormir ? Curieux ça...

Pas si curieux que cela en fait. Koïnzell avait entendu dire que depuis plus d'un mois, Nephtys se laissait dominer par ses hormones, au point de devenir un tyran en jupon. L'entourage de la jeune femme en patissait, tout autant que les élèves qui voyaient le jour de l'accouchement comme une délivrance. Ils plaignaient le pauvre Inu qui devait la supporter nuit et jour et céder à la plupart de ses caprices de femme enceinte. Parmis ses sautes d'humeur, on compte le refus définitif de perdre, à tel point qu'elle piquait une crise chaque fois qu'elle devait admettre une défaite. Nephtys avait également tout le temps faim, et la faim la rendait bougon. Bref, c'était rare de la voir de bonne humeur. Vu le comportement d'Inu, un nouveau seuil de bougonnerie venait d'être atteint.

- Alors... raconte à tonton Koïnzell ce qui t'arrives.

L'elfe tapota amicalement l'épaule d'Inu, souriant et confiant. Cela ne pouvait pas être pire, n'est-ce pas ? Il résistait à l'envie de titiller d'avantage l'hanyo. La situation s'y prêtait vraiment trop. Inu soupira. D'abord hésitant, le jeune homme se laissa aller à la confidence.

- Je ... c'est pas vraiment Nephtys, avoua Inu. Avec sa grossesse, elle est à bout. Alors, avec la petite Abigaïl qui vient d'arriver et qui n'est encore qu'un tout petit bébé... La petite pleure tout le temps, se réveille toutes deux heures, mange comme un ogre. Impossible de dormir une nuit complète. Nephtys songe à prendre un congé pour souffler un peu.

- Je vois...

En fait, non, Koïnzell ne voyait pas. Il n'avait jamais été père et n'avait aucune expérience en la matière. Il ne pouvait qu'essayer d'imaginer. Et dans son esprit, ça lui donnait encore moins envie de s'essayer à la paternité. Grâce au ciel, il demeurait un célibataire endurci !

(toujours pas fini le chapitre, c'est long à taper je fais une pause)

Rien à dire, je suis ton fan numéro 1 !

Le pire, c'est que cela est vrais. Toujours en train d'embêter Inu. J'y peu rien comme j'adore quant il s'énerve. Tellement hâte de connaitre la suite !

Invité

j'adore!

Invité

j'adore ^^ hate de voir la suite (surtout de savoir se qu'il vas arriver à notre petit inu XD)

Un cri retentit dans tout le château et nul ne pouvait l'ignorer. C'était un hurlement quasi-bestial, mais très reconnaissable. Alors sortit en courant une ombre, qui s'enfuyait vers le portail de l'école. Koïnzell et Inu ignoraient qui était l'ombre en question, mais de toute évidence, le cri était poussée par une femme ivre de colère. L'un et l'autre frémirent. Ils avaient peur de comprendre de qui venait ce hurlement guerrier.
Inu fit un bond et se mit à courir en direction de la grande porte d'entrée du château. C'était comme un signal d'alarme auquel il était prêt à répondre instinctivement. Koïnzell suivit, mais d'avantage poussé par la curiosité que par une crainte quelconque. Le loup suivit, mais n'aimant pas la perspective d'aller à la rencontre d'une folle hurlante. Mais en cas de problème, il se devait de protéger son maître.

Un autre hurlement, et l'on finit par distinguer une autre voix, plus calme et plus timide. De toute évidence, quelqu'un avait trouvé la voix hurlante et tentait à présent de la calmer. Inu courut comme un fou dans les couloirs, au point que le demi-elfe avait de la peine à le suivre sans le perdre de vue. Arrivés au cinquième étage, Inu stoppa net dans les escaliers, l'air épouvanté. Koïnzell, reprenant son souffle, tendit le cou et compris soudain pourquoi : Nephtys.
La jeune faërienne aurait pû être une charmante future maman si elle ne subissait pas une malédiction qui exacerbait ses pulsions mauvaises, à savoir la colère et la rancoeur. Ce qui faisait d'elle un être extrêment instable et effrayant. Dans ses classes, les élèves n'osaient guère dire un mot de travers et chacun observait une stricte discipline durant les cours. Si Nephtys devait s'irriter... le dernier élève qui avait osé braver ses hormones avait écopé d'un mois de retenue. Elle l'avait envoyé nettoyer les bocaux de la salle de potions, un travail assez dégoutant, ingrat et pénible. Depuis, l'élève était devenu un modèle de prévenance et de sagesse.
La malédiction de Nephtys l'avait rendue physiquement méconnaissable. Bien qu'elle avait toujours eu une peau particulièrement blanche, l'aspect qu'elle avait à présent la rendait encore plus surréaliste. Ses cheveux noirs étaient à présent rouge sang, ses yeux d'un bleu profond étaient à présent or et noir. Quant à son corps, il se recouvrait peu à peu d'une armure magique à l'aspect des plus effrayant. Bref, rien qui ne pouvait rassurer quand on la voyait arriver.
Or, quelqu'un de bon matin avait osé braver son humeur. Mauvais signe pour le reste de la journée et chacun se mettait déjà trembler de frayeur.

C'était le pauvre Remus qui tentait d'apaiser la jeune femme, qui s'énervait en brandissant une lettre déjà froissée à force qu'elle l'ai lu et relu. Mais Remus ne savait pas trop quoi faire. IL avait une voix trop douce pour assurer son autorité et son physique n'arrangeait rien. C'était un homme encore jeune, de taille moyenne et l'aspect parfois fatigué. Il travaillait trop.
C'était là l'opinion de KoÏnzell qui resta bien en retrait. Inu vint à la rescousse de Remus. Sinon, ce dernier n'aurait pas trainé à prendre sa forme de loup-garou pour calmer la jeune femme. Il était plus imposant sous cette forme, et ne serait-ce que sa voix tonitruante, il imposait plus naturellement le respect et la crainte.

- Que se passe-t'il ? Nephtys, ma chérie, pourquoi cries-tu ? Tu sais bien qu'à chaque fois que tu t'énerves autant tu ne fais pas du bien au bébé...

C'était la dernière excuse d'Inu pour parvenir à calmer sa fiancée. Et il avait eu là une idée de génie. Chaque fois qu'il disait que ce n'était pas bon pour le bébé, Nephtys daignait se calmer. Car pour elle, rien n'était plus important que son enfant. Tous lui était reconnaissant d'avoir trouvé cette astuce. Mais il fallait qu'il soit dnas les parages, car elle n'était réceptive à cette remarque que si c'était Inu qui la disait.
Nephtys essaya de se rendre maître de ses nerfs, mais cette fois, cela sembla surhumain pour elle, ce qui inquiéta Inu. Pour toute réponse satisfaisante, elle lui donna la lettre et lui fit signe de la lire tandis qu'elle s'éloigna pour se calmer un peu.
Le démon lissa la lettre un peu trop chiffonnée et se mit à lire :

" Nephtys, Inu,

Je vous suis très reconnaissant d'avoir pris soin de ma fille Abigaïl depuis la mort de Sélène. Je sais que ce ne fut pas facile tous les jours et que mon absence dans la vie de ma fille n'a pas arranger les choses. Mais vous vous êtes bien débrouillés et avaient profité du fait que Poudlard était une grande famille pour trouver l'aide nécessaire afin d'élever au mieux Abigaïl.
C'est pour cela que c'est sans regret que je vous laisse encore mon enfant. J'ai confiance en vous. Elle est en sécurité auprès de vous, et à l'intérieur de l'école. Elle va pouvoir bénéficier d'un environnement sain, auprès d'une vraie famille. Et quand votre enfant naîtra, elle aura un frère ou une soeur avec qui jouer.

Mais partir loin d'elle me fend le coeur. Aussi, j'espère la récupérer à mon retour. Je ne sais pas quand, mais je reviendrais, c'est une promesse. Alors par pitié, ne me chassez pas de la vie de ma fille. Je compte sur vous pour dire qui est son père. Car elle reste MA fille.
Alors si jamais je reviens et qu'elle pense que je ne suis pas son père, je vous le ferait payer très cher.

Maugrey.

p.s. : j'ai laissé un nounours pour Abigaïl, c'est mon cadeau."

Inu comprit très vite. La lettre qui a mis en colère sa compagne, l'ombre fuyante du parc, qui n'était autre que Maugrey qui partait avant de se faire tuer par Nephtys et surtout la distance qu'avait mis peu à peu Maugrey vis-à-vis de tout le monde à l'intérieur de l'école.
Inu soupira. Il ne savait pas s'il devait se sentir soulager que ce ne soit que cela, se sentir fatigué que Maugrey fasse une énième bévue ou se mettre en colère en sachant que Maugrey venait quasiment d'abandonner sa fille. Aurait-il osé faire cela si Sélène était encore en vie ? Connaissant Maugrey, c'était à envisager.

- Je vais le tuer, pesta Nephtys dont les doigts gigotaient comme s'ils recherchaient un cou à tordre. Ce... cet... abruti veut qu'on s'occupe de sa fille, qu'on l'élève et puis après il espère qu'on la lui laisse sans broncher ! Non mais il me prend pour une demeurée ou quoi ?

- Calme-toi, lâcha Remus par réflexe. IL est déjà parti, il a dû transplaner dasn un lieu inconnu de nous. Tu sais bien que c'est un spécialiste du traquenard. Je vais voir Sirius et Yavanna, pour leur expliquer. Encore que je ne serais pas surpris d'apprendre que l'un des deux soit au courant du projet de Maugrey. Je ne sais pas comment il fait, mais il arrive à avoir une certaine logique dans sa bêtise.

- Ben moi je vais le poursuivre et le cogner jusqu'à ce qu'il devienne enfin plus raisonnable, grogna Inu en serrant les poings. Nephtys a raison, s'il s'imagine qu'on va lui rendre Abby sans rechigner...

- Hola, tout doux le toutou, fit Koïnzell, sourire en coin, caressant la tête du démon. Remus nous l'a dit... Maugrey doit avoir transplané, donc impossible de savoir où il est à présent, et même ton flair serait inutile. Réfléchis parfois un peu, sac à puce.

Remus se retint de rire. Inu tenta de massacrer Koïnzell, mais un elfe était bien plus agile et adroit qu'un démon. Et l'elfe était doué pour l'esquive, sinon ses plaisanteries lui coûteraient trop cher. Mais cela eut pour vertu de calmer Nephtys, qui s'en retrouva épuisée par tant de déballage de colère et de frustration.
Remus haussa les épaules et sed tourna vers Nephtys pour lui proposer :

- Tu veux m'accompagner ? On va voir nos chers directeurs pour quelques explications. Je crois que tu es la plus concernée par son départ puisque tu as la tutelle de la petite Abby.

Nephtys approuva d'un signe de tête et suivit Remus à travers le dédale de couloir, laissant derrière eux Koïnzell et Inu s'expliquer sur ce qu'était une bonne plaisanterie entre potes.

Que dire de plus ? Rien !

Juste que j'ai bien rie. Pour tout dire, je me relie ta fanfic au moins 3 fois par jours tellement j'adore l'histoire. Sa me donne une bonne humeur pour toute la journée ! J'embête souvent Inu, l'action de la caresse sur la tête est parfait ! Sauf que le dernier mot : Le clebs.
Je ne suis pas du genre a dire cela !

Mais sinon, ate de savoir la suite !

Invité

wow ^^, sais pas dire plus

de la puréer de Maugrey XD, j'espère pour vous deux enfin trois...
combient ils vont être déjà...*compte sur ces doigts* ~je vais y arriver....~
correction j'espère pour vous quatre que Maugrey ne fera pas se coups là ^^

c'est vrai tu l'appel pas le clebs mais sac à puces sa revient au même XD

Mais il y a une différence entre le clebs et sac a puce !

Le clebs c'est moche
Sac a puce, c'est mieux =D

bon alors je vais changer le terme, comme ça tout le monde sera d'accord. Je me suis rappellée après coup que c'était le terme de Remus.

Chapitre 3 : Quand Sirius s'y met aussi

Yavanna n'était pas dans son bureau, tout comme Sirius. Mais comme il était encore tôt, ils devaient encore être dans leurs appartements. Remus se sentit désolé pour Nephtys, mais cette dernière le prit avec d'avantage de philosophie qu'il ne l'aurait crû. Elle avait déclaré que c'était sans doute l'opportunité pour elle de tenter une sieste matinale. Et puis, au pire, ils verraient les deux directeurs pour le petit-déjeuner, ou pour le déjeuner. En tout cas, ils verraient l'un des deux au cours de la journée.
Nephtys retourna vers ses propres appartements, faisant un détour du côté des escaliers pour récupérer Inu. IL était encore en train de s'expliquer avec Koïnzell. Dans l'esprit de la jeune femme, on dirait un chien et un chat se poursuivant en faisant grand bruit. Un mot, un seul, de la part de sa compagne et Inu délaissa aussitôt l'elfe pour accompagner Nephtys. L'elfe n'en fut que plus déçu, voyant dans cette dispute un moyen de tourmenter encore d'avantage le démon. Cet arrêt soudain lui laissa un goût amer dans la bouche.

Remus resta seul, sans trop savoir ce qu'il devait faire. Nephtys l'avait tiré trop tôt du lit. La faute en revenait sans doute à Maugrey, mais n'étant plus là, il ne pouvait s'expliquer avec personne.
Alors que faire ? Il n'avait pas très envie de retourner dans ses appartements où il se sentait trop seul. Il prit la direction de la tour d'astronomie. Voir le soleil se lever depuis la plus haute tour de l'école était un spectacle dont ne se lassait jamais l'homme. Il goûtait trop rarement à ce plaisir, alors il sauta sur l'occasion.

Normalement, la tour d'astronomie était fermée à clé après le repas du soir. Il y avait trop d'instruments fragiles, et d'ouvrages précieux pour se permettre de les laisser à disposition des élèves quand personne ne pouvait les surveiller. Mais quand Remus se trouva devant l'entrée de la tour, quelle ne fut pas sa surprise de voir la grille tirée. Un adulte était donc déjà à l'intérieur. Pas Nephtys, ni Inu, qu'il venait de quitter. Pas non plus Maugrey qui evnait de partir comme un voleur.
Remus entra et inspecta la tour à la recherche d'une présence. Finalement, c'était à l'observatoire qu'il trouva sa réponse.
Une silhouette se dessina en contraste avec la lumière grandissante et rougeoyante. C'était une femme, fine et gracieuse, qui se tenait penchait sur rebord en pierre de l'observatoire, profitant du spectacle de l'aube. Ses cheveux ondulés volaient un peu au vent, tandis que sa robe longue frémissait à peine.

- Bonjour Yavanna, lança Remus content de voir la directrice.

Yavanna se retourna, à peine surpris de voir son ami en ces lieux. Elle sourit, nostalgique et Remus sût aussitôt que son amie avait passée une drôle de nuit. Il en découla dans son esprit qu'elle devait déjà être au courant du départ brusque de Maugrey.

- Maugrey...

- ... est parti, je sais, finit la directrice qui devinait la pensée de Remus. Il a donné sa démission hier. Il a eu l'amabilité de m'exposer les raisons d'une telle décision. Je n'ai pas le pouvoir de l'en empêcher, alors il va falloir faire avec. Je ne cache pas qu'il m'a laissé dans l'embarra. Je n'ai personne pour le remplacer.

Elle soupira de lassitude. Pourquoi dans son esprit germait l'idée de faire comme Maugrey, tout plaquer et partir là où elle désirait aller. Remus s'approcha, moins inquiet qu'elle. Il ne s'imaginait pas alors que Yavanna avait dû subir d'autres problèmes dans la nuit.
Encore ignorant des évènements de la nuit, il se posta à côté de la belle jeune femme et admira avec elle le soleil qui embrasait doucement le ciel et l'horizon. Bien qu'encore en hiver, on sentait que le nature voulait déjà revenir à la vie. La neige avait enfin fondu et de petits animaux faisaient leur apparition, à la recherche d'un peu de nourriture. Dans les montagnes alentours, de plus gros animaux devaient vagabonder également.

- C'est magifique non ? Penses-tu que c'est en observant un tel paysage que Maugrey a eu l'envie de repartir à l'aventure ?

REmus sourit, ne pouvant s'empêcher d'envier son collègue. Partir loin des problèmes domestiques était très séduisant, mais en y repensant, cela ressemblait beaucoup à de la lâcheté.
Yavanna, elle, se contenta de hausser les épaules d'un air un peu grognon, soupirant au passage. Quand elle se retira du balcon de l'observatoire, elle avait la mine un peu sombre.

- Je ne sais pas ce qui pousse chacun à partir à l'aventure, mais moi je ne trouve pas cela bénéfique. Du moins, pour ceux qui restent. Car à moins que je me trompes, c'est Nephtys qui a crié tout à l'heure. J'imagine qu'elle a dû découvrir ce qu'avait fait Maugrey. IL ne s'en rends pas compte, mais il laisse deux classes en plan et il abandonne sa fille à Nephtys et Inu. En clair, sa... fuite n'arrange personne et nous assome de nouvelles et trop nombreuses responsabilités. Comme si nous n'avions que son cas à s'occuper !

Remus écoutait, se sentant un peu honteux d'avoir songé à partir en "vacances" à son tour. Intuitivement, il sentit que son amie ne réprimandait pas seulement l'attitude de Maugrey. Il resta perplexe, écoutant patiemment la directrice cracher sa rancoeur. Ce n'était pas virulent, ni violent, mais ça en disait long sur l'état des nerfs de la jeune femme. Elle qui était d'un naturel si calme et réfléchit, la voilà qui déballait son sac.

- Tout va bien ? osa demander Remus.

Yavanna se figea dans son élocution, et ce fut un mélange de nostalgie, de fatigue et d'incompréhension qui se lisaient sur le visage de la directrice. Remus attendit. IL sentait la catastrophe venir et se préparait psychologiquement à affronter la tempête.

- Je..., hésita Yavanna avant de se décider à avouer ses tourments. Comment dire ? Sirius a disparut.

- Ce n'est pas nouveau, fit remarquer Remus. En fait, c'est même sa spécialité. Mais autant que je sache, ce fut toujours pour une bonne raison. Et puis, il reviens assez vite quand même.

- Je sais, mais là c'est inquiétant.

- Qu'est-ce qui te fais penser cela ? Il a fait quelque chose d'étrange avant de disparaitre ?

- Avant ? Oh non ! Il est resté tout à fait naturel. Même hier matin, il s'est levé, s'est occupé de lui et s'en est allé commencer une journée habituelle. Mais plus de nouvelles de lui depuis. Par contre, j'ai retrouvé sa baguette sur son bureau quelques heures plus tard et il ne l'a pas récupéré depuis. Même tôt ce matin, sa baguette trônait tristement sur le bureau. Donc... je m'inquiète.

Remus resta silencieux. Pour lui, ce détail ne présageait rien de bon. Jamais Sirius ne s'était séparé de sa baguette, et encore moins aussi longtemps. Il réfléchissait à toute sorte d'éventualité pouvant expliquer le phénomène, mais rien de bien concluant.

- Je vais le chercher. Il doit y avoir une explication rassurante à tout ça. Même si je dois avouer qu'avec le départ de Maugrey, ça complique les choses. Je vais peut être appeller Inu Yasha à la rescousse, il a un bon flair, ça peut être utile.

Mais il n'était pas lui même convaincu de ses propos. Sirius avait disparut trop longtemps et sans baguette, on pouvait craindre le pire pour lui. Remus était bien placé pour savoir que son ami avait un don inouï pour se mettre dans les ennuis jusqu'au cou.

[la suite bientôt]

Invité

genial!en plus sa me ressemble!

j'ai mis la suite (j'ai édité afin de ne pas poster trop de messages à la suite)

Invité

vous etes toujours géniales,toi et ta fic!

Rien a dire, passionnant, séduisant et captivent sont les mots avec une pointe d'humour. J'adore tout simplement cela.

JE VEUX LA SUITE !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

non mais lol personellement je me demande ausi ou je suis ... (je sais c'est louche mais bon mdrrr)

nephtys je te tir ma reverence sur ton oeuvre, cela me laisse sans voix

Sympa et marrant, deux petits mots pour décrire ton œuvre.

ps: à quand la suite?^^

Invité

nephtys sa fait longtemps que t'écrit plus!

A quelques centaines de kilomètres du château de Poudlard, de l'autre côté de la forêt interdite, haut dans les montagnes, se dressait une tour aussi sombre que l'âme de ses propriétaires. Elle avait l'air assez petite, comparée aux sapins qui l'encerclaient. Ses pierres étaient grises, presque noires, ce qui lui donnait un aspect sinistre, renforcé par le manque manifeste de fenêtres. Les rares ouvertures que possédaient le bâtiment étaient étroites et ne laissaient passé qu'un mince filet de lumière qui s'évanouissait presque aussitôt dans l'obscurité tenace qui régnait à l'intérieur.
Mais la tour cachait un dédale sous-terrain de geôles et de salles de torture. Bon nombre de prisonniers se trouvaient là, de toutes races et de tous horizons. Ils hurlaient de peine et de douleur, leurs gémissements auraient déprimés n'importe quel optimiste au monde. L'aspect des cellules était misérable, sombre et humide, sentant le moisi, la chair putride et la mort. Le seul point de lumière étaient les torches qui illuminaient les couloirs dans lesquels des détraqueurs surveillaient et faisaient leur ronde, aspirant dans leur sillon la moindre parcelle d'espoir.
Il y avait une cellule particulière, dite de haute sécurité, se trouvait dans un recoin sombre et isolé des sous-sols. Fermée par une porte métallique, le prisonnier qui se trouvait là était coupé de tout contact extérieur, et s'en retrouvait fragilisé par tant de solitude et d'enfermement.

Dans la nuit, un nouveau prisonnier vint renflouer le nombre déjà important de captifs. Pour une raison inconnu, celui-ci fila directement dans la cellule haute-sécurité de la prison. Il était inconscient, et deux mangemorts le trainaient fermement. Derrière eux, un homme imposant, tout en muscle, à l'allure bestiale, et une femme, le pas souple et silencieux, revêtu d'une épaisse cape en satin noir, suivaient le groupe. Dans leur regard respectif, de la malice et du sadisme se lisait, et sans doute une pointe d'envie. Certains prisonniers avaient de la pitié pour cet homme, qui s'en allait vers le lieu le plus horrible de la prison, surveillé par les deux plus terribles cerbères du pays.
L'homme fut déposé délicatement sur un lit de paille poisseux. Les deux mangemorts se retirèrent, se postant à l'entrée de la cellule, tandis que l'homme et la femme entraient et s'enfermaient avec le prisonnier.

L'homme ricana, se pourléchant les babines avec une satisfaction grandissante. La femme se contenta d'observer le prisonnier. Son regard trahissait du calcul et de la malveillance.

- Comment on le réveille ? Nous n'allons tout de même pas attendre qu'il se réveille tout seul ?

La femme sourit face à l'impatience grandissante de son compère. Le voir trépigner ainsi excitait son sadisme et son regard se mit à pétiller de d'avantage de malice. D'une voix chantante et douce, elle répliqua :

- Bien sûr que non, j'ai ce qu'il faut pour le réveiller.

Elle sortit sa baguette et la pointa sur le prisonnier, et lui lui lança une décharge électrique qui fit sursauter et réveiller l'homme. Il gémit, se rétracta de douleur et ouvrit les yeux. D'abord, il vit flou, fixant l'homme et la femme sans parvenir à les distinguer. Puis son regard s'affina. Et bientôt, il reconnut les deux personnages qui le fixaient en riant.
Il se redressa, sentant ses membres douloureux et engourdit. Il grimaça, et jeta un regard haineux en direction de ses deux tortionnaires.

- Bonjour Sirius Remus, lâcha la femme en minaudant. Quel plaisir de te revoir. J'espère que tes nouveaux appartements te plaisent.

Un large sourire mesquin se dessina sur le visage de la femme. Derrière elle, le massif colosse ricana. Mais le prisonnier grogna, leur lançant un regard plein de mépris.

- Aléa... ma chère, si je m'étais attendu à te revoir. Et toi, Greyback... Quel déplaisir.

Greyback grogna, prêt à sauter à la gorge de Sirius qui usait d'ironie, même en cet instant critique. Mais Aléa leva une main pour calmer la fougue vengeresse du loup-garou. Son visage était devenu sévère et moins rieur, mais son regard restait calculateur, ce qui déplaisait fortement à Sirius, qui craignait le pire.

- Rigole tant que tu le peux encore, répliqua-t'elle en sifflant froidement. Car nous avons des projets pour toi.

- Des projets ? Comme c'est nouveau ! Je vous sers à quoi ? Je suis un otage ? Je dois servir à effrayer Poudlard ? Être une monnaie d'échange ? Je vous préviens, je ne me laisserais pas faire !

Aléa et Greyback s'observèrent du coin de l'œil, et tout d'un coup, ils furent secoués d'un fou rire presque incontrôlable. Sirius fronça les sourcils, ne comprenant pas cet élan jovial. Tout cela ne sentait pas très bon.
Aléa se reprit assez vite, et fixa à nouveau Sirius avec sévérité et détermination. Elle lui dit :

- Tu ferais un otage ridicule, mon pauvre Sirius. Je sais parfaitement que ta femme, Yavanna, n'engagera pas de pour-parler pour te sortir de nos geôles. Elle ne mettra pas en péril la vie de ses élèves et la sécurité de son école pour toi. Certes, elle se battra vaillamment pour te sauver, mais elle ne fera rien qui ne nous sera utile. Non... tu vas nous servir autrement.

Sa dernière phrase fut prononcée avec lenteur et délectation, ce qui provoqua un long frémissement dans l'échine de Sirius. Il était évident que cette fois, elle avait conçut un plan génial et machiavélique. Comme toujours d'ailleurs, mais cette fois-ci, Sirius sentait que cela n'avait aucune commune mesure.
Greyback ricana encore, savourant ce frisson qu'il percevait chez Sirius. Ce dernier se promit d'effacer ce rire horrible un jour.

- Que voulez-vous de moi ? répéta Sirius, grondant.

- Que tu remplace notre maître Voldemort sur le trône des Ténèbres. Son pouvoir s'affaiblit, avec son corps qui vieillit. Nous voulons transférer son âme dans ton corps et souiller ta propre âme par le Mal. Imagine alors le regard désespéré de ta femme quand elle comprendra ce qui t'es arrivé.

- Je ne vais pas me laisser faire, rétorqua Sirius avec une rare détermination.

- Je sais, mais je crains que tu ne puisse pas nous résister longtemps.

Elle leva une énième fois sa baguette et la pointa encore sur Sirius. Un petit éclair en sorti, le frappant en pleine poitrine, et fut à nouveau plongé dans une profonde léthargie.
Greyback et Aléa sortirent. Ils avaient tout leur temps pour appliquer leur plan. Et pour réussir, il fallait affaiblir mentalement Sirius, le faire craquer. La porte métallique claqua derrière eux, tandis qu'elle emprisonnait Sirius.

hou pinaise ....c'est du delire .... ALEA ET GREYBACK ..... JE ME LAISSERAI PAS FAIRE

non mais attent, voldemort le repugnat zombie .... dans mon corp ... beau grand et fort ... NAAAAAAAAAAAAAAAAHH C EST UN MASSACRE

superbe nephtys continue ainsi j'adore ^^

Toujours autant génial ! Hate de savoir se qu'il va lui arriver xD( Pauvre sirius ) Continu Nephtys. =D

Invité

mouahahahahahaha le vieux voldi dans le corps soit disant parfait de notre directeur...c'est délicieusement répugnant.continue nephtys!c'est génial!

Bravos Nephtys , oui vraiment bravos
tu viens de me donner une bonne idée ^^

Aléa se mit a réfléchir....
finalement je me demande si je vais accepter l'idée de Merlin mdr
je crois........ QUE je vais suivre la tienne mdr

sirius dans le corps de Voldemort , en plus moi qui rêve de régner sur
l"empire des ténébres , a ses côtés cela ne peut que m'aller
j'élimine Mab elle pourait pas chercher a se faire aimer de celui-ci
ensuite la voix libre je pourais que accomplir mes désirs

cependant il y a un hic YAVANNA , ne la sous estimons pas
elle restera pas les bras croisés ^^

Chapitre 4 : La déchéance de Sirius

Sirius grogna, se massant les tempes et se frottant les yeux. Il était encore pâteux, se réveillant à peine. Il n'aurait su dire durant combien de temps le sortilège d'Aléa l'avait plongé dans un sommeil profond. Impossible de savoir quelle heure il était, si c'était le jour ou la nuit. Complètement isolée de tout, la cellule dans laquelle il était enfermé altérait sa notion de temps.
Afin d'éviter de subir l'influence néfaste des détraqueurs, Sirius s'était transformer en loup. Il tournait en rond. Reniflant le moindre recoin, cherchant la moindre faille, Sirius prospectait la totalité de sa geôle. Mais il fallait se rendre à l'évidence, il n'y avait aucun moyen de s'enfuir. Son seul espoir résidait en l'ouverture extérieur de la porte. S'il s'y prenait bien, avec sa forme de loup, il pourrait se faufiler entre les jambes de ses gardiens.
Mais le temps lui parut long, et une journée passa, qui lui parut des jours et des nuits. Aucun gardien ne vint ouvrir, ne serait-ce que pour vérifier s'il était encore en vie. Le ventre de Sirius commença à crier famine. N'y tenant plus, il reprit sa forme humaine et se massa le ventre, sans espoir de le rassasier. Il ignorait alors qu'il avait été surveillé, et que nul ne devait lui donner à manger tant qu'il était sous sa forme de loup, pour des questions de sécurité. C'était là les ordres impitoyables de la rusée Aléa.
La porte s'ouvrit, laissant à peine passer un bras qui déposa un plateau repas à l'aspect dégoutant. Il y avait une cruche en terre rempli d'eau claire, un morceau de pain qui commençait à durcir et une assiette de potage de légume dans lequel flottaient quelques morceaux de viande. Le tout avait une apparence peu avenante. Sirius prit son plateau avec une grimace, et se disait, en observant les ridicules morceaux de viandes bouillies flottant lamentablement dans son potage, que quitte à avoir de la viande, il aurait préféré avoir un bon gros morceau de gibier sanguinolent qu'il aurait dégusté sous sa forme animale. Il se tapit dans un coin sombre, sur sa paillasse, et engloutit son repas sans saveur en essayant de ne pas se focaliser sur le goût. Dépité, il songea qu'il avait connu des jours meilleurs.

Dans la partie aérienne de la tour, se trouvaient les appartements des gardes et des propriétaires des lieux. Si Greyback avait élu domicile au rez-de-chaussé, au plus près de probables intrus à chasser et malmener, Aléa avait préféré le dernier étage, où elle avait installé son télescope pour scruter les lointaines terres de la forêt. Il était si puissant que Poudlard était visible, tel une tache dans l'horizon bleu. L'avantage d'être en hauteur, c'était de pouvoir installer également sa volière où ses corbeaux et autres oiseaux espions se posaient et lui murmuraient des secrets mis en lumière par leurs bons soins. Les hauteurs lui offraient également une tranquillité non négligeable car rares étaient les mangemorts qui venaient la déranger toutes les cinq minutes. Le dernier, qui faisait du zèle pour un rien et qui la dérangeait pour des broutilles, avait payé ses trop nombreuses incursions en allant visiter quelques jours l'intérieur d'un cellule sans manger.
Aléa se reposait en prenant un bain dans sa grande baignoire, où elle avait mis un parfum de fleur, et où elle avait parsemé, sur la blanche mousse, des pétales de roses noires. Dans un coin de sa salle de bain, une harpe jouait seule une douce mélodie grâce à un sortilège. Elle avait de quoi apprécier ce moment. Elle tenait Sirius Remus, son ennemi juré et son plan diabolique fonctionnait jusqu'ici comme sur des roulettes. Mieux encore, ses corbeaux lui avaient confiés qu'à Poudlard, on ignorait encore le destin du directeur. Yavanna avait seulement chargé Remus de le retrouver, et cerise sur le gâteau, un des professeurs avait semé le trouble en quittant du jour au lendemain l'école.
Elle sourit, car sans le savoir, Maugrey avait servit ses propres plans, en plongeant l'école dans une douce zizanie. IL y en avait deux, au moins qui avaient les mains liés, devant pouponner la petite Abigaïl.
Elle prit son verre d'hydromel, posé à porté d'elle et en but une gorgée. Le liquide lui réchauffa la bouche et la gorge et éveilla agréablement ses papilles. Malicieuse au possible, elle repensa à Sirius, dans sa geôle putride à manger un repas peu ragoutant, tandis qu'elle appréciait les joies d'un bon bain chaud en écoutant de la belle musique et se délectant d'un verre de bon hydromel.
Reposant son verre, elle se remit à réfléchir à ses plans. Car capturer le directeur de Poudlard avait été la phase facile, mais briser Sirius avant que n'arrive Voldemort, ce serait moins simple. Elle espérait que Greyback n'aille pas gâcher son travail subtile sur la psychologie de Sirius. Ces deux là ne pouvaient pas se supporter, et Aléa le pensait bien capable d'aller en douce le voir pour lui casser quelques dents. Bien entendu, elle avait mis des espions pour surveiller le prisonnier, mais elle n'aimerait devoir punir Greyback.

elle sortit de sa salle de bain, fraiche comme une fleur et habillé d'une magnifique robe noire légère. C'était soirée détente et elle avait prévu de la continuer après un bon repas par de la lecture instructive et peut être par une longue discussion avec ses oiseaux de malheur. Mais jamais elle ne s'était attendu qu'en sortant de la salle de bain, elle se retrouva face à son maître vénéré, le sombre Lord Voldemort. Il était assis sur le lit et avait attendu patiemment que son bras droit ai fini de se requinquer. Surprise, Aléa frémit et n'osa pas prononcer quoique ce soit. Elle ressemblait à une timide jouvencelle, ce qui, sur l'instant, lui déplu beaucoup. Qu'allait donc penser son maître de cet instant fugace de faiblesse ?
Elle se reprit, raclant sa gorge et relevant la tête avec fierté, et hautaine.

- Maître, quel plaisir de vous voir ici, dans mes appartements. Je vous avoue que je ne vous attendais pas aussi tôt, je ...

- Je sais, coupa Voldemort. J'ai quelques jours d'avances, mais j'ai appris que vous aviez capturé Sirius. Ça m'a mis dans une telle joie que je n'ai pas résisté à l'envie de venir voir cela de mes propres yeux. Je suis pleinement satisfait. J'espère que la suite va aussi bien se passer.

- J'y veillerais, assura Aléa en s'inclinant respectueusement, les joues à peine rougit par les compliments de son Seigneur. Nous saurons le briser, et à ce moment là nous pourrons plus facilement intervertir vos deux âmes. Vous aurez le corps puissant de Sirius, ainsi que ses pouvoirs et ses aptitudes. Grâce à lui, vous serez le nouveau Seigneur des loups et nous pourrons rallier tous les peuples loups sous votre bannière.

- Je l'espère bien Aléa, reprit Voldemort dans un demi-sourire. Je ne tolèrerais pas un échec de plus. Nous avons trop travaillé pour cela. Notre emprise sur le monde magique est grande, mais notre victoire ne sera totale que quand Yavanna et Sirius seront morts et Poudlard et Avalon tombés et rayés de la surface de la terre.

- Maître, vous avez promis à Mab de lui céder Avalon, lui rappela Aléa, l'oeil pétillant.

- Je le lui donnerais, mais je n'ai précisé dans quel état que je sache.

Voldemort était tout sourire, et plus machiavélique que jamais. Il était plus impitoyable qu'Aléa ou Greyback, et il était craint pour cela. Mais ce trait plaisait à Aléa, dont le Mal était son essence même. Elle admirait son maître pour cela, et veillait à ne jamais le contrarier. D'ailleurs, le bonheur de Voldemort était aussi son bonheur.
En cet instant, elle plaignit Mab, qui ne se doutait pas des projets réels de Voldemort, ni de comment il allait se jouer des promesses qu'il lui avait fait.

Sirius dormait. Mais son sommeil n'était pas reposant, il était peuplé de cauchemars. Il avait du mal à l'admettre, mais il avait peur. Peur pour lui, ce qui était normal, puisque son instinct de survie prenait le dessus, mais aussi peur pour sa femme, ses amis, et l'école. Si Voldemort prenait le contrôle de son corps, qui sait ce qu'il ferait de sa puissance ?
Cela le répugnait de l'imaginer. Se voir faire le mal, quelle horreur !
Il se rétracta, grelota, supportait mal le froid qui s'insinuait dans sa cellule, et qui imprégnait ses vêtements. Soudain, il entendit un tapotement discret, puis de plus en plus fort et enfin continue. La pluie. L'atmosphère devint plus fraîche et surtout plus humide, renforçant cette odeur de moisi qui volait dans l'air. Sirius avait la nausée. Cela faisait des jours qu'il était là, enfermé, mais pour lui s'était une éternité. Il était fatigué, son âme usée, et son corps était affaibli. C'était horrible de penser, et avec le pouvoir des détraqueurs, cela renforçait ce sentiment de peur qui grandissait lentement en lui. Une larme coula sur sa joue. IL repensait si souvent à Yavanna, sa belle et tendre épouse, et à ses deux enfants, la prunelle de ses yeux. La solitude le forçait à penser à eux, à se remémorer, non sans émotion, de poignants souvenirs qu'il partageait avec eux. Et ça faisait mal, ça le torturait et le rendait fou.

Dans sa boule de cristal, Aléa, Greyback et Voldemort observaient patiemment Sirius se renfermer sur lui même et sombrer dans la folie. Chacun arborait un sourire sadique et satisfait. Leurs plans fonctionnaient à merveille. Confortablement assis dans des fauteuils en osier, ils se délectaient autant que les détraqueurs de la détresse de Sirius.

- Bien, ça avance bien, fit Voldemort.

- Je pensais qu'il tiendrait plus longtemps, moi, rétorqua Greyback rieur. C'est vraiment une lopette.

- Fenrir, tout doux, calma Aléa d'une voix suave et posée. Je trouve que c'est une bonne nouvelle, personnellement. Notre travail avance plus vite comme cela. Plus vite Sirius craquera et plus nous aurons de l'avance sur nos adversaires. Je crains que Morgane, Viviane et Merlin ne flairent le pot-aux-roses trop vite. Ils sont malins et Morgane possède ce fabuleux miroir qui lui montre la vérité.

Voldemort resta silencieux et pensif. IL fixa l'image de Sirius dans la boule de cristal. Oui, ces trois-là étaient un problème majeur. Il fallait les occuper un peu. Heureusement, Aléa avait ses espions, et aucun d'eux n'avait vu les Reines et le vieux Merlin agir ou réclamer la présence de Yavanna et Remus. Mais cela n'allait pas tarder. Voilà trois jours que Sirius avait disparu. Cela allait trop inquiéter le monde de la magie. IL fallait un leurre. Et soudain, une idée brillante germa dans son esprit.

- Aléa... convoque Vladias, ordonna Voldemort.

- Vladias ? Qu'a-t'il donc à faire avec nous ? Il ne sait rien de notre projet, je crains qu'il ne présente un certain risque et ...

- Obéit !

Aléa se tut, surprise et horriblement gênée de s'être fait remettre à sa place devant Greyback. Ce dernier la fixa du coin de l'œil avait un sourire mauvais. Voldemort se raidit, contrarié. Mais devant le silence pesant d'Aléa, il reprit, plus doux :

- J'ai besoin de Vladias. Je sais que tu ne lui fais pas entièrement confiance, à cause de son comportement instable, mais il va nous être utile. Je te rassure, nous n'aurons pas à lui expliquer en détail notre plan. Nous lui assignerons une mission et il aura intérêt d'obéir.

Aléa déglutit. Elle se leva, s'inclina en s'excusant et s'en alla réclamer la présence de Vladias. Assez rapidement, un messager fut dépêché pour aller quérir Vladias au palais de Voldemort. Quand elle revint, Greyback la suivait toujours des yeux, un sourire niais sur les lèvres, ce qui agaça profondément la femme. Elle lui payerait cet affront. C'était une promesse. Mais pour l'heure, se déchirer n'était pas une bonne chose. Alors elle préféra se taire et revenir calmement dans son fauteuil.

Vladias resta prostré devant le porte qui le séparait de Voldemort et de ses deux bras droits. Il n'appréciait pas spécialement ces deux-là, mais devait faire avec. IL se devait d'obéir à son maître, mais aurait préféré ne pas croiser les autres.
Il se décida à entrer, et il se contenta de fixer son maître, occultant la présence des deux autres. IL s'approcha, le pas trainant et paraissant las. IL s'inclina respectueusement face à Voldemort et attendit qu'on lui explique la raison de sa convocation. Voldemort sourit, appréciant la venue rapide de son sous-fifre. IL sortit sa baguette, l'agita prestement et un fauteuil apparut à côté de Vladias. Ce dernier s'assit. Pas besoin d'ordre, il savait quoi faire.

- Excellent, fit Voldemort. Je t'ai convoqué pour te confier une mission urgente et très importante. J'attends de toi une obéissance aveugle et un travail efficace.

Vladias opina du chef. IL comprenait ce qu'on attendait de lui, il ne restait plus qu'à lui expliquer en quoi sa mission consistait. Voldemort reprit aussitôt, l'air détaché :

- Je vais te confier une petite réserve de bouteilles contenant du polynectar. Grâce à elles, tu pourras te faire passer pour Sirius Remus, le directeur de Poudlard. J'attends de toi que tu prenne sa place quelques jours, et que tu trompe tout le monde. En aucun cas l'on doit suspecter que le véritable Sirius ai disparut plus longtemps. Prétexte ce que tu voudra pour expliquer une absence de trois jours, mais montre-toi habile dans ton rôle.

- Dois-comprendre que vous avez capturé Sirius et que vous ne voulez pas que ses amis sachent que vous projetez quelque chose à son sujet ?

Il planta son regard dans celui de son maître et ne s'en détacha plus. Du point de vue d'Aléa, c'était de l'insolence. Pour Greyback, c'était amusant et distrayant. Mais Voldemort, après un bref instant de silence, lui fit comprendre du regard qu'il avait vu juste, mais n'avait pas le droit de poser d'avantage de questions.
Vladias brisa l'échange visuel, et fit :

- D'accord, cela ne devrait pas poser trop de problème. Tant que la femme de Sirius ne m'approche pas trop, je saurais donner le change. D'autres consignes ?

- Quand ta mission sera terminée, Aléa t'enverra un message et tu devras quitter au plus vite et discrètement Poudlard et revenir au palais. Évidemment, il t'es interdit d'en parler à d'autres fidèles. Tout ceci est secret.

- Évidemment, reprit Vladias en se levant.

Il se fit accompagner par Aléa qui le mena au stock de polynectar et aux vêtements de Sirius, prélevés sur le prisonnier même quelques minutes plus tôt. Vladias mit les vêtements et avala une gorgée du liquide magique. Une douleur envahit son corps et il se transforma. C'était désagréable et prendre l'apparence d'un autre l'indisposait grandement. Mais un ordre étant un ordre, il était hors de question de désobéir. Quand Vladias fut enfin Sirius, il s'avança vers un miroir et fixa son reflet avec un léger dégoût. Mais Aléa était satisfaite. Elle espérait juste que le jeune homme saurait tenir son rôle comme il faut. S'il venait à échouer, elle se ferait une joie de l'étriper elle-même.

- Sois convainquant, lui rappela-t'elle avec insistance.

Vladias se tourna vers elle et la fixa avec mépris et tenta de l'ironie, comme le ferait Sirius dans de telles circonstances.

- Allons, chère Aléa, je te croyais plus fine que cela. Tu me déçois.

Il lui passa devant avec dédain, emportant le stock de polynectar dans un coffret en bois solidement fermé. Il repassa devant Greyback et Voldemort et chacun d'eux parut bluffé par la transformation. Le physique, le regard, la façon de marcher, Vladias était devenu le parfait sosie de Sirius. Voldemort sembla satisfait et arbora un large sourire. Greyback resta sur ses gardes, moins confiant dans les capacités du jeune homme. Mais vu qu'il pouvait leur faire gagner un temps précieux, il n'émit aucun commentaire. Mais il fit signifier ses doutes au jeune homme par un regard appuyé et lourd de menaces. Et Vladias le lui rendit avec les intérêts. Pour lui, l'échec n'était pas envisageable.

Il pleuvait encore. sale temps, Vladias n'aimait pas beaucoup la pluie. Il ne savait pas pourquoi, mais aujourd'hui, la pluie l'énervait. Comme tant d'autres choses. Il prit la route de Poudlard, sans se retourner et mènerait à bien sa délicate mission.
Pendant ce temps-là, le véritable Sirius dépérissait dans sa cellule. Dans quelques heures, il craquerait sans doute, si aucun secours ne devait arriver.

*ne pas craquer ne pas craquer ne pas craquer*

JE CRAQUERAI PAS......je pourrait juste avoir une gazelle au diner?

trop beaux nephtys continue franchement j'adore je suis fan

Invité

craque!craque!j'adore toujours j'ai presque oublier de te poster mes compliments pour ces trois messages.c'est la dixieme fois que je relit.n'empeche que j'ai hate de voir ma suite...n'oublie pas pour maugrey,de la débiliter,une moyenne puissance,de l'allcol un soupcon de relation sexuellement sexuelle...mais pour l'instant je veux voir sirius craquer...sa me donne envie de me lancer dans un rire voldemorien.MOUAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAAAA*tousse*j'éttoufe....

ben me voilà moi ^^ j'avais pas vu ceci et je dois féliciter nephtys

maugrey il y a longtemps que nous avons aperçu ta débiliter
quant a voire craquer sirius je pense que tu peux toujours attendre
il est plein de ressource ouf Dieu merçi
quant a toi je dirais que tu ne vas pas tarder a craquet
n'est ce pas Nephtys
bon moi en attendant je vais poster pour faire avançer les sujets
certains dorment
à bient^^ot

Chapitre 5 : Maugrey et Merlin, deux hommes, deux types de problèmes

Non, Merlin n'était pas un vieil homme fatigué et grabataire. Il était encore vaillant, en pleine possession de ses moyens, tant physiques, intellectuels et magiques. Il restait cet homme brillant qui fit monter jusqu'à la gloire le grand Roi Arthur, et qui aima et combattit la grande Morgane. Cet homme qui défia le temps et la mort pour revenir auprès de son descendant Sirius et le guider vers son destin.
Alors pourquoi tout allait de travers dans chacun de ses plans ?
Merlin caressa sa longue barbe blanche, et fixa le miroir magique de Morgane, pensif et très ennuyé. D'après le miroir, Sirius avait disparu, mais d'après Yavanna, c'était faux, son époux était bel et bien revenu d'une de ses missions secrètes dont il avait le secret. Mais Sirius ne désirait pas voir son aïeul. Il se disait las, et réclamait repos et solitude, deux choses inhabituelles chez le Seigneur des loups, et cela alarmait le vieil enchanteur.

Merlin leva ses yeux aciers vers sa comparse, Morgane qui était elle aussi penchée à son miroir. Elle aussi paraissait songeuse et tracassée. Dans la lumière tamisée, issue du miroir magique, Merlin distinguait aisément le poids des années sur le visage de son amie. Bien sûre, elle avait un visage jeune et beau, mais dans son regard subsistait le témoignage du fardeau des siècles.

- Morgane, j'ai un très mauvais pressentiment.

Morgane soupira, ne décollant pas son regard de l'image renvoyé par son miroir magique. Il reflétait toujours un Sirius mal en point et très affaiblit. Morgane passa la main sur la surface, et l'image changea. Un loup immense, et toute une armée rassemblée par Voldemort se mettait à attaquer le monde magique. Ils étaient décidés à faire plier Avalon.
Merlin fronça les sourcils. Était-ce l'avenir ? Il était bien trop sombre pour sembler réel. Mais le miroir magique de Morgane ne mentait jamais. Si rien n'était fait dès maintenant, c'était leur avenir qui se dessinait sous leurs yeux.

- Ce n'est pas Sirius quand même ? Ce loup...

- Si, j'en ai bien peur.

Par ces paroles, Morgane avait mit fin aux doutes de Merlin. Un problème avec Sirius venait de se manifester, mais tant qu'ils ne trouvaient point cette source, c'était l'avenir qu'il leur était réservé. Mais Morgane avait beau questionner l'artefact, il ne montrait rien d'autre, et la magicienne en fut très irrité.
Quand elle s'éloigna du miroir, elle se calma et se mit à réfléchir avec une rare intensité. Puis, se retournant, elle fixa Merlin avec une gravité que le vieil enchanteur ne lui connaissait pas. Et cela lui fit peur, au point qu'il tressaillit. Morgane lui demanda alors :

- Si nous ne pouvions sauver Sirius, serais-tu prêt à le tuer ?

- Morgane ! Tu n'y penses pas !

La magicienne fit la grimace mais ne semblait pas en démordre. Elle insista :

- Merlin... si Sirius devait menacer réellement notre monde, et ses amis et sa propre famille, courrais-tu vraiment le risque de tout perdre pour sa seule survie ?

Elle soupira. Elle se sentait mal. La question qu'elle venait de poser la tourmentait depuis quelques semaines. Elle revoyait cette scène toutes les nuits et chaque fois, cela se terminait par la mort de ceux qu'elle aimait le plus. Yavanna...Remus, Emilie, même Merlin y passait parfois, dans une tentative désespérée de le ramener à la raison. Et tant d'autres mouraient aussi. Suivant les rêves, les morts changeaient. Elle refusait de voir les gens mourir en masse à cause de Sirius.
Elle passa une main devant la bouche. Elle se sentait si mal.
Et Merlin le comprit. Il se sentait mal lui aussi. Mais il n'arrivait pas à admettre que Sirius pouvait représenter une menace pour tous ceux qu'il avait jusqu'ici protégé et aimé.

- Morgane... Je ne sais pas. Je... il faut vraiment que j'y réfléchisse. Après tout, il n'est peut être pas trop tard pour changer le cours des évènements.

-Je l'espère, répondit Morgane qui partait et dont le cœur était si lourd.

..............................

La Taverne du Loup Hurlant se trouvait dans un petit village du Nord de l'Angleterre. Merlin s'était réfugié là, sous le visage d'un beau jeune homme, pour retrouver la compagnie d'un vieil ami. Mais de cet ami, il ne vit même pas l'ombre. Déçu, il s'apprêtait à partir quand il s'aperçut que la tenancière flirtait avec un homme que Merlin reconnu aussitôt. IL se rassit aussitôt, curieux de retrouver cette connaissance là. Bien évidemment, il savait qu'il avait quitté Poudlard presque un mois plus tôt, mais le vieil enchanteur pensait qu'il aurait déjà quitté l'Angleterre et aurait visité quelques contrées lointaines.

La tenancière remarqua alors Merlin, toujours sous son déguisement de jeune mage, et s'approcha de lui avec un sourire magnifique et avenant, à l'image de sa propriétaire. Elle était simple, mais séduisante, et paraissait être une jeune femme adorable.

- Vous désirez Monsieur ?

Merlin fut déstabilisé. Il voulait juste les surveiller de loin, et voilà que la jeune femme venait le voir. Il s'empressa de trouver une boisson à commander et choisit la première qui lui vint à l'esprit :

- Une bièraubeurre s'il vous plait mademoiselle.

- Parfait. Oh ! Je vous en prie, appelez moi Kaorii. Je déteste que l'on me serve du "madame" ou du "mademoiselle". C'est si froid... brrrrrr ! Non, restons dans la convivialité et appelez moi par mon nom.

Elle s'en alla chercher la commande, trottinant comme si on venait de lui annoncer un récent et énorme héritage. Quand elle revint, Merlin admira la célérité dont elle avait fait preuve, et la quantité de breuvage qu'elle lui servait pour un prix attractif. Pas étonnant que cette taverne semblait très populaire. Merlin plongea aussitôt le nez dans sa choppe et leva à nouveau discrètement les yeux vers la tenancière revenue auprès de son client. Ils semblaient très familier entre eux, très intimes. Merlin comprit vite. Il connaissait bien ces sentiments qui les liaient tous les deux. C'était indéniablement récent, mais il ne faisait plus aucun doute que cela allait encore grandir.
Merlin sourit, mais resta triste. Ce bonheur risquait fort de tourner court.

Merçi Nephtys cette histoire est fabuleuse et tu as raison Morgane n'ésiterait pas
pour sauver son royaume et tous les sorciers a tuer Sirius si celui-ci devint fou
en obéissant a ce Voldemort , au risque d'attirer la haine de sa petite fille contre nous
heureusement c'est une histoire n'est ce pas?
hâte de connaitre la suite

Nepht... tu a osé me mettre moi en serveuse >_<
Genial grace a toi maugrey me prend pour sa serveuse personnelle , et Koin va pas arreter de me chambrer en cours >_<.Mais bon ... j'aime telement ce que tu ecris que je peut pas t'en vouloir mdr , continue c'est super Poudlard, une nouvelle ère commence [fanfic] 874695

Poudlard, une nouvelle ère commence [fanfic] 874695

Invité

nephtyseuh!c'est pas cool ca fait presque un mois que tu l'a abbandonner!ze veux une suite moi!

- Alors ma petite lapine en sucre, que vais-je avoir droit cette fois ?

L'homme à sa table salivait déjà devant le plat recouvert d'une cloche en argent que Kaorii venait de poser devant lui, le visage rayonnant. Il attrapa fourchette et couteau, et tel un prédateur affamé, souleva la cloche pour découvrir le met qui lui était réservé.

- Dinde et pomme de terre, annonça la serveuse ravie.

- Miam ! se délecta son amant. Mais j'aurais préféré un bon gros steak frites.

- Non, non ! si je t'écoutais, je devrais te servir ce plat tous les jours, et comme ce n'est pas bon pour la santé, il n'en est pas question.

Kaorii lui tapota gentiment le sommet du crâne, comme une mère prévenante le ferait avec son enfant. Elle ne cessait pas de sourire amoureusement, et finalement, elle l'enlaça tendrement. L'homme se jeta sur la dinde et commença à la grignoter voracement.

- Doucement, Maugrey, disputa-t'elle gentiment. Sinon, tu va encore avoir mal au ventre.

Le dénommé Maugrey ne prêta pas attention à la remarque et continua de dépouiller la dinde de sa chair. Il avait si faim qu'il n'aurait aucune hésitation à dévorer le plat dans sa totalité et à réclamer ensuite un dessert riche et bourratif.

- Des fois, fit remarquer Kaorii pensive, je me dit que tu devrais entamer un régime. Avec tout ce que tu mange, tu va finir par avoir un gros bidon.

Elle lui tâtonna le ventre, mettant l'accent sur les petits bourrelets naissants au niveau du ventre et des hanches. Cela faisait une semaine qu'il se laissait bichonner par cette jeune femme séduisante et il devait admettre qu'il adorait se laisser aller entre ses mains. Elle cuisinait bien, l'entourait d'amour et ne se montrait pas trop étouffante envers lui.

- Un régime ? sursauta Maugrey. Mais tu es folle ? Le graaaand Maugrey est parfait, il n'a pas besoin de faire de régime !

- Oui et bien bien le graaaaaaand Maugrey se laisse aller et il devient évident que ce qui devient parfait c'est l'arrondit de ses bourrelets naissants.

Devant l'ironie affichée de son conquête, Maugrey fit la moue et se vengea sur les pommes de terre en les engloutissant en une bouchée. Kaorii pouffa de rire avant d'aller chercher de l'eau dans sa cuisine.
Merlin, sous son déguisement de jeune homme, vint s'assoir à côté de Maugrey, et lui souriant, lui fit remarquer :

- Elle n'a pas tort, gamin. Tu t'empâte, c'est affligeant.

- T'es qui toi, pour me donner une leçon de diététique ? Mêle toi de tes fesses, au lieu de m'embêter.

Merlin soupira. Quel toupet ! C'était bien du Maugrey tout craché. Il leva son bâton et le passa devant lui. D'un sort, il changea d'apparence et il redevint le vieil homme que tous connaissaient. Maugrey se figea dans sa dégustation de patates et fixa le vieux mage avec dépit et regret. Mais Merlin ne s'en formalisa pas, trop amusé par l'attitude surprise et grotesque de son ami.

- Je..., balbutia maugrey en s'essuyant vite fait la bouche avec un coin de nappe. Désolé, je ne vous avais pas reconnu Merlin.

- Normal, rétorqua-t'il avec amusement, c'est à cela que sert un déguisement.

- Oui oui, en effet. Hum... que faites vous ici papy ? C'est pas votre coin d'habitude.

Maugrey lui tapota amicalement le dos, dans un geste qu'il pensait affectueux. Mais Merlin cogna légèrement la tête de l'ancien professeur avec son bâton, et Maugrey se mit à pester bruyament en ce massant le cuir chevelu.

- Pas de familiarité de ce genre gamin, fit savoir Merlin. Je suis ton aîné et non point ton meilleur pote.

- Okay, okay, calma Maugrey toujours grognon. Donc, vous êtes ici pour quoi ?

- Pour affaire. J'avais rendez-vous ici avec un vieil ami, mais il m'a posé un lapin de toute évidence. Mais toi ? J'avais cru comprendre que tu étais parti à l'aventure, et finalement, je te retrouve à une centaine de kilomètres de Poudlard. Curieux non ?

Maugrey eut soudainement le regard fuyant, ne sachant pas vraiment quoi répondre à cela. Il avait senti une pointe de reproche dans les propos de Merlin, et il le comprenait. IL se tortillait maladroitement sur sa chaise, se tortillant les doigts avant finalement se pencher vers Merlin et lui avouer tout bas :

- En fait, je reviens d'un séjour en Amazonie. C'est sympa là bas mais ça manque de jolies filles. Et puis les indigènes sont assez regardant avec leurs filles. Enfin je ne comprends pas, pourquoi ils les laissent se balader quasiment à poil si personne n'a le droit de les toucher et même de les approcher ?

Merlin soupira, fiant le plafond en se demandant si la bêtise de Maugrey avait une limite. Il sourit niaisement et il répondit d'une voix chantante :

- Mon cher ami, ce sont des êtres primitifs avec une culture très différente de la nôtre. Ils n'ont pas la même notion de pudeur que nous. Le fait qu'elles soient dévêtues ne signifient pas qu'elles sont offertes à tout homme qui passe. Un concept que tu as du mal à assimiler visiblement.

- Ah papy ! je ne vous permet pas ! rétorqua vivement Maugrey. Je vous rappelle que vous couriez les jupons bien avant ma naissance. Les vieilles reines m'en ont conté des choses sur vos conquêtes. Ce n'est pas glorieux !

Merlin se racla la gorge, un peu pris au dépourvu. Il n'avait pas tort, le gamin, avec ses remarques. En effet, il avait aimé beaucoup de femmes et il avait eu beaucoup de problèmes à cause de cela. Les premières à le lui faire payer étaient bien sûr Morgane et Viviane.
Il fixa le plafond légèrement rougissant et ce fut l'arrivée de Kaorii qui sauva Merlin. Elle était arrivée avec le plus appétissant des gâteaux et Maugrey, bon prince, invita Merlin à le déguster avec lui, en guise de réconciliation. Une offre que Merlin ne put décliner, lui même gourmand.

- Tu as un invité ? demanda Kaorii sans paraître plus surprise que cela.

- Ouais, ouais, fit Maugrey tout sourire. C'est papy Merlin, un vieil ami.

Kaorii fit des yeux ronds et pointa du doigt Merlin, de manière exagérée et théâtrale, et s'écria :

- Noooon ? le grand, puissant et célèbre Merlin ? L'enchanteur ? Le mentor du Roi Arthur ? Sage parmi les sages.

- Lui même, fit Maugrey en bombant le torse, tout bouffi de fierté.

- Allons, allons..., fit modestement Merlin. C'est un peu exagéré tout ça. Morgane et Viviane diraient juste que je suis un vieil imbécile fou, un inconséquent avec plans douteux. Elles riraient bien en vous entendant et s'empresseraient de vous détromper Kaorii.

- quand même ! Vous avez fait de grandes choses sinon vous ne seriez pas aussi célèbre...

- Sans doute, fit Merlin pensif. sans doute.

Invité

géniaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaal!!!!sa m'avez manquer mais sa reviens de plus belle et c'est géniaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaal!et puis tu as totalement raison,le graaaaaaaaaaaaand maugrey ne pourrais pas grossire,je suis trop parfait pour ca.

Pour être honnête ? J'adore vraiment ! C'est du Kaorii tout cracher et du Maugrey aussi.

J'admire complètement ta fic Nephtys ^^

Invité

hé je viens de relire...ma lapine en sucre bien trouver comme surnom!je vais le garder merci nepht!mais simple curiositer...comment a tu su que j'aaaaaaaaadoooore le steak frites?tu m'a espionner hein?

bravo pour les fics oui tu as bien entendut je te fait un compliment.....
maugrey dis moi tu connais beaucoup de personne qui n'aime pas le steack frite ?

Bon, la fin du chapitre quand même

Le gâteau fut engloutit en moins d'un quart d'heure, et même si kaorii les avait accompagné dans la dégustation du dessert, c'était bel et bien Maugrey et Merlin qui en avaient dévoré les trois quart. Elle soupira en scrutant le plateau vide, tandis que Maugrey ramassait les dernières miettes. Elle avait rarement aussi goinfre qu'eux mais n'en dit rien. Après tout, elle avait droit à la compagnie du puissant Merlin, dont elle se pensait être la première fan.

- Dites, Messire Merlin, fit-elle pour rompre le silence.

- Oui ?

- Je vous admire. Si si, je suis très sérieuse. Tellement, qu'il me plairait de vous sucer le sang pour savoir quel goût vous avez. D'habitude, je n'aime pas la chair défraichie, mais vous...

Elle rougit, gênée de sa propre audace. Merlin haussa un sourcil, surpris par la demande saugrenue de la jeune femme. Il fixa Maugrey avec suspicion et se dernier détourna les yeux avec une pointe d'amusement et de malice.

- Pardon, j'ai été trop directe, s'excusa Kaorii. En fait, je suis une vampire. Cela ne se voit pas tout de suite, mais j'appartiens à cette antique race.

- D'accord, je vois.

Merlin sourit, se caressant la barbe machinalement. ceci expliquant cela, il n'en voulait pas à la jeune femme. Mais il serra son bâton plus fort et se raidit. Par jeu, il titilla Kaorii :

- Attention jeune fille ! Je suis vieux mais pas inoffensif. Personne ne m'a jamais sucé le sang, et cela ne va pas commencer maintenant.

Il agita son bâton devant le nez de Kaorii, faussement menaçant. Il souriait, il avait l'œil pétillant. Kaorii se mordit les lèvres et joua le jeu de Merlin en minaudant :

- Comme si un vieil homme pouvait me faire peur. Je pompe le sang de qui je veux, moi !

Elle lui tira la langue et le défia un instant du regard avant d'éclater de rire. Merlin fit de même et Maugrey secoua la tête, comme pour dire "ces deux là, de vrais gosses". Mais en fait, il appréciait la complicité qui s'installait entre eux. Il se sentait très détendu et prit une pose lascive.
Merlin jeta un coup d'oeil à l'ancien professeur, et devint plus sérieux.

- Plus sérieusement Maugrey, qu'est-ce qui t'a fait revenir au pays ?

L'homme se raidit, et son regard se figea dans le vide. Il devint pensif et silencieux. Il se gratta la tête, se balança sur sa chaise, et un peu distraitement, il répondit :

- Je ne sais pas vraiment. J'avais comme un mauvais pressentiment.

- Vraiment ?

Merlin était surpris par le comportement sérieux et mature de Maugrey. Il ne le reconnu pas et devint à son tour pensif. Les voyages formaient la jeunesse, mais le vieux mage était fort impressionné du changement qu'un voyage en Amazonie avait provoqué chez Maugrey.
Ce dernier s'étira, insolent, avant de reprendre avec moins de sérieux :

- Non, mais c'est surtout parce que je me suis fait poursuivre par un sorcier amazonien parce que j'avais défloré sa petite-fille. Ce sale type voulait me maudire. Un truc du genre : " que le Mal pourrisse ton corps et que ton âme périsse en enfer !" Voyez le truc...

Merlin soupira et passa une main tremblante sur son visage. Il y avait cru, mais le naturel de Maugrey revenait au galop. Ce qui semblait sérieux redevenait burlesque dans la minute qui suivait. Kaorii pouffa de rire, mais devant l'air désespéré et las du vieux magicien, elle s'arrêta, et d'un air sombre et inquiet, tira la manche de son amant.
Maugrey fixa alors Merlin et se retrouva surpris par son attitude.

- Ben quoi ?

Merlin lança un regard peiné en direction de Maugrey et ne sut pas vraiment quoi répondre. Que dire ? Que faire ?

- Maugrey... tout ce que je sais, c'est que quelque chose de grave est en train de se produire. Je venais en discuter avec une connaissance à moi qui aurait pu savoir interpréter les signes. Le Mal est de retour, mais quand à savoir de quoi il s'agit précisément...

Merlin haussa les épaule, l'air très ennuyé. Ne pas savoir le mettait dans un état d'inquiétude et d'agitation extrême. C'était encore pire quand il s'agissait de Sirius. il était son petit-fils, son sang. Mais cela, il ne voulait pas l'avouer à Maugrey, surtout qu'il n'était sur de rien et qu'il ne s'était fié pour le moment qu'aux intuitions de Morgane et à son miroir, qui pour une fois, n'avait pas montré grand chose qui aurait pu les aiguiller. Tout ce qui était certain, c'était qu'une guerre se préparait et que Sirius était au cœur de ce conflit meurtrier. Pire, il semblait mener cette guerre contre Poudlard.

- Décidément, je suis indispensable à cette école, conclut Maugrey. Mais pas question que je rentre. J'ai pris ma décision et à part si l'andouille nommée Voldemort réapparait pour foutre le souk, je ne ramènerais pas mes parfaites petites fesses dans cette école de fous furieux.

- Hum... de toute façon, je ne vois pas en quoi tu serais utile pour l'histoire qui nous tracasse.

- Sympa, grogna Maugrey qui regretta de ne plus avoir de gâteau sous la main pour l'exploser à la figure du vieux mage.

- Ne le prends pas mal, fiston, rectifia Merlin. Mais nous n'avons aucune piste pour nous aider. Une personne de plus ou de moins pour nous aider, cela ne nous sera d'aucune utilité. Mais si tu veux participer, quand nous aurons plus d'éléments, je te contacterais. Y aurait-il un moyen de te joindre où que tu sois ?

Maugrey se calma, rassuré par les propos de Merlin. Puis, il réfléchit intensément et finalement répondit :

- Passez le message à Kaorii, elle saura toujours où me joindre. Et puis la vieille Morgane, avec son miroir magique, serait bien capable de me retrouver au pire.

Il ricana, et se balançant de plus en plus sur sa chaise, perdit l'équilibre, bascula violemment en arrière et se retrouva par terre, le dos douloureux d'avoir tapé contre le sol. Il jura, pesta, se massa avant de se relever et devint pivoine face à l'hilarité de Kaorii et Merlin qui n'arrivaient pas à calmer leur fou rire.
Finalement, Merlin conclut :

- Quoi qu'il arrive, mon bon Maugrey, tu es toujours capable de distiller de la bonne humeur même dans les pires moments.

Invité

super géniaaaaaaaaaaal!deux lecture le meme soir,je suis trop content!super comme dab continue^^

Nepht J'adooooooooreuuuhh OUAH

C'est genial , super , extra , giga , ultra TROP BIEN xD
Bon ... *se calme et respire a fond * au cas ou tu n'aurais pas compris j'aime et continue ainsi tu est tres douer ^^

Chapitre 6 : Lord Mortis

La nuit avançait. Nulle lune, juste la lumière des étoiles pour complice. De sombres évènements étaient en route, et avançaient inéluctablement vers Poudlard et Avalon. Ses habitants, pour la plupart endormis, ne se doutaient en rien de ce qui se préparait à ce moment même.

Sous la tour secrète des mangemorts, une salle avaient été préparée pour une terrible cérémonie. Elle n'avait pas de fenêtre, juste une porte métallique lourdement renforcée. Sur ses murs, du sang séché et ancien était étalés en longues giclées. D'horribles choses s'étaient produites là et l'air y empestait la rouille et la mort.
La pièce était éclairées par des bougies posées à même le sol, entourant un cercle runique inscrites en lettres de sang. Dans le cercle en question, gisaient couchés deux hommes très différents et nus. Leur corps étaient couverts de symboles magiques. L'un était un homme encore jeune, avec un visage agréable et un corps robuste. Il était brun, avec une peau clair et douce, arborant quelques fines cicatrices ici et là. L'autre était un être malingre, le crâne chauve, la peau grise et brillante, les yeux rouges et deux fentes en guise de nez. Il ressemblait à un serpent.
Face à eux, postée en dehors du cercle, une femme encapuchonnée agitait sa baguette magique en une chorégraphie gracieuse et compliquée. Elle prononçait des mots incompréhensibles, comme une langue ancienne et inconnue. Elle reprenait à peine sa respiration entre deux phrases et ne cessait de fixer les deux hommes dans le cercles, sans perdre sa concentration.
Le cercle runique brillait et changeait régulièrement de couleur. Puis, plus rien.
La cérémonie était terminée.

Le premier homme à se relever fut le plus jeune. Mais cette fois-ci, ce fut lui qui arborait de petits yeux rouges et sournois. Il bougea ses doigts, testa ses membres, marcha un peu avant de caresser visage et corps, comme s'il découvrait son corps pour la première fois.
L'homme malingre resta couché, trop faible pour espérer bouger. Il remua à peine ses doigts et avait les yeux mi-clos. Son soupire ressemblait à un long râle plaintif. Ou alors, c'était une véritable et déchirante plainte.
L'homme jeune observa le malingre, d'abord sans émotion, puis avec sadisme et mépris. Un rictus mauvais naquit au coin de sa bouche et il toucha du bout du pied le flanc de son camarade. Il ricana puis se tourna ravi vers la femme. Cette dernière lui fit enfiler un vêtement, et s'enquit de jeter avec dédain une simple couverture sur l'autre homme.

- Nous avons réussi, maître, susurra la femme.

Elle retira sa capuche et le visage satisfait d'Aléa se découvrit à la lumière des bougies. Son regard rayonnait et langoureusement, rendit à son maître sa baguette. L'homme la fit tournoyer au dessus de sa tête et une gerbe verte apparut. Il sourit, et la rangea sans émettre de remarque. Puis, il se tourna à nouveau vers l'autre homme et lui dit :

- Merci. Vraiment, je te suis reconnaissant de m'avoir offert ton corps, sans rien de mander en retour. Pour ce geste généreux, je te laisserais en vie.

Le malingre tourna la tête lentement et non sans difficulté vers la voix qui s'adressait à lui, et fit une grimace de dégout et de colère. Il était en colère contre cet homme horrible, cette femme rusée qui était sa complice dans le crime, et contre lui même qui n'avait pas été assez fort pour empêcher tout cela.
La femme et son ami se regardèrent et ricanèrent, fort amusés de la détresse du malingre désespéré. Ils se nourrissaient de son malheur, et cela leur procurait force et assurance.

- Tu pourra rappeler Vladias, fit l'homme jeune. A partir de maintenant, son rôle au château est devenu obsolète.

- Évidemment, approuva Aléa en hochant la tête. Et pour lui ?

D'un signe de tête méprisant, elle désigna l'homme qui restait couché à cause de la faiblesse. Le maître y jeta un coup d'œil rapide avant de décider de son sort :

- Ma foi... je vais le garder en vie, il pourrait rester utile. Une fois Poudlard et Avalon tombé, nous l'exécuterons avec les autres. Quand à Yavanna, je lui laisserais encore une dernière chance de régner à mes côtés. Si elle refuse, elle sera la première à être massacrée.

Aléa sourit, mais une once de jalousie naquit dans son cœur. Yavanna avait déjà trahi, et Aléa n'était pas prête à lui laisser une autre chance, et encore moins la laisser régner aux côtés de son Seigneur.
Le maître continua :

- Emmène-le dans les appartements spéciaux, et enferme-le. N'oublie pas le "traitement" spécial que nous avons prévu pour lui.

Il lui lança un sourire entendu et charmeur, et Aléa fondit. Elle lui sourit en retour et s'avança vers le malingre. Elle lui prit le pouls, vérifia qu'il était transportable. Puis, elle se pencha à son oreille et lui murmura :

- Tu vois ? Je te l'avais dit Sirius... Que tu craquerais et que tu deviendrais notre jouet. Mon Seigneur a gagné la première bataille. Tes amis à Poudlard ne se doutent pas de la surprise que nous leur réservons.

Le malingre fronça les sourcils et une petite larme naquit au coin de l'œil. Il était impuissant et il détestait cela. Aléa se délecta de ce spectacle, et se releva d'un coup pour agiter sa baguette. Un brancard apparut et elle fit mettre Sirius dessus pour le transporter jusqu'à ses appartements spéciaux.
Mais l'homme jeune l'arrêta quand elle passa à côté de lui :

- Puisqu'il ne nous faut pas éveiller les soupçons, et que tous doivent croire que le grand Sirius Remus a trahi, il ne faut plus m'appeler Voldemort. Désormais, je serais Lord Mortis.

Aléa perçut de la malice et du ravissement dans le regard pétillant de son maître. Elle l'avait rarement vu aussi réjouit, surtout à la veille d'une grande bataille, et cela présageait de bonnes choses pour eux. Leurs plans se déroulaient à merveille, la femme était sur son petit nuage.
L'homme reprit, enjoué :

- J'ai hâte de voir leur visage surpris, décomposé et désespéré... Une douce revanche s'offre à nous mon amie.

Puis, il la laissa passer et savoura seul son moment de gloire. ce n'était qu'un premier pas, mais qu'il était bon de gagner cette première manche avec tant de facilité et de voir Sirius Remus, son grand ennemi, si affaibli et désespéré, parfaitement incapable de protéger et prévenir ceux qu'il aimait.

- Voici que s'ouvre l'ère nouvelle de Lord Mortis !

Invité

géniaaaaaaaaaaaaaaaaaaaleuh!^^vivement la suite qu'ont puisse voire cet "nouvelle ere de lord mortis".

» petite fanfic de poudlard par Sirius.
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